Girondins : “Le projet de Gérard Lopez n’a ni queue ni tête” | OneFootball

Jonathan d’Agostino commente, dans le Talk sur WebGirondins, le plan de continuation de Gérard Lopez pour l’avenir des Girondins de Bordeaux. Il a du mal à comprendre le plan du président et propriétaire du club. Pour lui, il est voué à l'échec.

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“Il est très peu probable de retrouver le statut professionnel en 3 ans seulement”

Jonathan d’Agostino dans le Talk sur WebGirondins : “Je me souviens d’un débat avec David Gluzman qui nous avait dit que quand tu tombes en N2, c'est 7 à 10 ans pour retrouver le statut professionnel. Là, Gérard Lopez nous parle de retrouver le statut professionnel en presque 3 ans. Ce qui est très peu probable (lire ici le détail du plan de continuation de Lopez pour Bordeaux).

De toute façon, il est compliqué de se reconstruire parce que tu peux remonter, mais après il faut pouvoir se stabiliser au niveau professionnel. Si c'est pour faire l'ascenseur et redescendre tout de suite, ça ne sert à rien. On parle quand même de quelqu’un qui veut mener ce projet-là, mais qui n'a jamais su gagner dans le sport professionnel, ni même restreindre ses dépenses dans le sport.”

Lopez doit retirer sa clause de retour à meilleure fortune

“Ce qui est intéressant, par contre, c'est sa clause de retour à meilleure fortune. Dans ce cas, il se laisse un peu plus de marge, avec une montée en Ligue 2 en 2033. On est plus dans l'idée du projet sur 7 à 10 années. Cela montre bien que, de toute façon, ce projet n'a ni queue ni tête et qu'il est voué à l'échec. Si Gérard Lopez veut vraiment assumer son rôle de dirigeant et faire en sorte de sauver le club des Girondins de Bordeaux, il faut qu’il oublie sa clause de meilleure fortune. C'est un investissement à risque qu'il a fait.

Ce qu'il doit à la métropole, il doit le payer. Il doit prévoir dans ses futurs budgets les loyers du Haillan et les loyers du stade, clairement et précisément. Il doit aussi régler sa facture à la métropole par le biais de sa société de Jogo Bonito comme il s'est engagé à le faire. Cela ferait 60 millions d’euros en moins sur la dette, soit deux tiers de la dette, ce qui permettrait de rester à 30 millions d'euros. Dans ce cas, il y a un avenir possible pour les Girondins de Bordeaux. Mais est-ce que vous y croyez quand je dis ça ?”

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