Hernandez se livre comme jamais : supporters, Coupe du Monde, mental | OneFootball

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·10 mars 2025

Hernandez se livre comme jamais : supporters, Coupe du Monde, mental

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Lucas Hernandez, défenseur de 29 ans du Paris Saint-Germain, s’est largement exprimé pour PSG TV. Il est revenu sur son titre de Champion du Monde, mais aussi son arrivée au PSG et son retour de sa blessure grave récemment. Il a aussi encensé le club, déclaré se sentir comme dans une seconde famille. Il a fait l’éloge aussi des supporters, toujours présents.

Hernandez « Je suis toujours une personne de très calme »

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Savoir gérer ses émotions parce que quand tu réussis et que tu joues une finale de coupe du monde, tout le monde t’écrit, tout le monde veut savoir comment tu es. Il faut simplement rester calme et rester toi-même et jouer ton jeu, faire ce que tu sais faire. C’est ce que j’ai toujours fait quand on le dit comme ça, ça paraît simple.

Mais moi, j’aime bien rigoler, j’aime bien toujours tout donner, mais à l’intérieur de moi, je sais que je suis calme et que je vais rester calme. Et ça peu importe la situation dans laquelle je me trouve dans la vie, que ce soit dans le football ou personnellement, en dehors ou autre, je suis toujours une personne de très calme.

À quoi on pense qu’on te gagne la coupe du monde ?

Plein de choses point la famille, j’ai pensé à ma famille, j’ai pensé à tout. J’ai pensé à mon frère aussi. J’ai commencé à jouer avec lui à la maison, au parc et tout. Je me suis dit, c’est un peu grâce à lui.

C’est plein d’émotions, je pense qu’aujourd’hui encore, je ne me rends pas encore compte de ce que nous, nous avons vraiment fait dans le monde du football et dans le monde du football français. En parlant avec des autres anciens qui ont gagné des coupes du monde, c’est en arrêtant leur carrière qu’ils se sont vraiment rendus compte.

Hernandez « Je crois que j’ai pris la bonne décision de signer ici parce qu’on est dans la bonne voie pour faire de grandes choses »

Comment on est le jour où on devient joueur du Paris Saint-Germain ?

J’étais au Bayern et en fait, c’était une longue discussion. Quand j’ai voulu venir ici à Paris, j’ai eu beaucoup de réunions avec le directeur sportif, Luis Campos. Il m’a beaucoup parlé des projets et des ambitions de ce club. Tout de suite, j’ai fait une connexion avec ça.

Quand il vient parler du projet que le club était en train de créer, l’entraîneur qui allait venir, les joueurs qui allaient venir aussi, ça m’a stimulé et j’ai dit oui tout de suite. C’est vrai que j’étais dans un grand club aussi, nous avons fait aussi de grandes choses, j’avais aussi besoin de changer un peu encore une fois, de retrouver une autre ambition.

Un autre club qui cherche aussi de grandes choses comme le PSG. C’est pour ça que je n’ai pas hésité à signer ici. Je crois que j’ai pris la bonne décision de signer ici parce qu’on est dans la bonne voie pour faire de grandes choses.

Hernandez « Tout le monde est convaincu qu’on veut tous avoir le même résultat à la fin de l’année »

Comment ça se passe quand on rencontre ses coéquipiers et qu’on doit créer un lien ?

Pour moi, c’est important d’avoir ce lien entre tous les joueurs. Pas seulement sur le terrain, mais aussi en dehors. C’est mystérieux parce qu’on ne voit pas, on ne voit que ce qu’il se passe sur le terrain ou en match. Et vous ne savez pas que quand on arrive ici, les petits-déjeuners ça me fait tous ensemble, la salle de muscu, les kinésithérapeutes dans les voyages, je passe plus de temps avec mes coéquipiers, avec ma femme.

C’est la vérité. Entre les séances d’entraînement, les voyages, les hôtels, tu es obligé d’avoir une bonne connexion et un bon lien avec tes coéquipiers, tes partenaires. C’est ça aussi qui fait la différence sur le terrain. Quand tout le monde s’entend bien et qui a une bonne ambiance. Parce que j’ai connu aussi, malheureusement, ce sont ceux qui jouaient était super content et que ceux qui ne jouaient pas n’étaient pas bien, ils n’étaient pas contents.

Ils ne parlaient pas, ils étaient tout de suite en colère. Là non, il y a 11 joueurs qui jouent, les autres qui ne jouent pas, ils sont là. Par exemple, aujourd’hui, on s’est entraîné. Ceux qui n’ont pas joué, ils se donnent à 100 %. Tout le monde est convaincu qu’on veut tous avoir le même résultat à la fin de l’année. On veut tous aller chercher le même objectif.

Vous faites qu’un en fait ?

Ce n’est pas qu’il y a 11 joueurs qui jouent davantage, les titulaires et les autres sont à l’écart, non, en fait, on est tous vraiment dans le même groupe, on est tous dans le même bateau et on va tous lutter les uns pour les autres.

Hernandez « Je suis parti m’échauffer comme un gamin de 17 ans »

Tu peux nous évoquer le moment que tu as vécu lors de ton retour contre Salzbourg ?

Surtout, je ne pensais pas que j’allais jouer parce que ça fait une semaine que je m’entraînais avec l’équipe et c’est quand on marque le deuxième but, l’entraîneur est venu me voir, il m’a dit, « est-ce que tu as envie de jouer ? J’ai dit, « bien sûr que oui ».

Alors, je suis parti m’échauffer comme un gamin de 17 ans, comme si c’était mon premier match. Je suis rentré. C’est vrai que ce n’est pas facile de revenir de blessure, mais quand tu reviens, tu ressens tout ce que signifie un match de foot, avec l’ambiance. En plus c’est un match de Ligue des Champions qui est encore plus intense. Ce sont des moments de fierté de bonheur.

Comment tu as vécu le match contre Manchester City avec un Parc des princes incroyable ?

C’est incroyable. En plus j’étais sur le banc. J’ai regardé et j’admirais le CUP. Ils sont fous. C’est vrai que du début jusqu’à la fin, ils ne se sont pas arrêtés. C’était notre douzième homme. Et même quand on perdait 2/0 ils étaient là. Que dans d’autres stades, quand on perd, avec en plus la situation dans laquelle on était où on était presque éliminé, ça siffle, les gens partent. Mais ici non. On a commencé à revenir et après, c’était la folie.

Hernandez « Avoir des fans et du public tout le temps avec toi ce n’est que du bonheur »

Tu le sens ça ?

Bien sûr qu’on le ressent. Tu vois quand on publie est derrière toi. Et qu’ils s’en foutent du résultat. Ils sont là du début jusqu’à la fin. Parce que quand tu vas dans un autre stade et ça arrive des fois que l’équipe est moins bien et que tu vois les gens qui sifflent et tout, quand ils reçoivent le ballon, ils sont un peu plus stressés. Parce que du coup le public devient contre eux. Ça, ça déstabilise. Mais avoir des fans et du public tout le temps avec toi ce n’est que du bonheur.

(Sur des messages de supporters) C’est beau ça, c’est beaucoup d’amour ?

Oui, c’est beau, c’est très beau. Dans une carrière, tu ne sais pas ce qui peut t’arriver. Malheureusement, j’ai eu deux grosses blessures dans ma carrière. Mais quand on revient au tout début, la chose la plus importante, c’est le mental. Si mentalement, tu es bien, tu es serein, tu sais qu’il faut du temps pour revenir à 100 % ou comme tu étais avant.

Il y a un moment où tu vas arriver à ton niveau d’avant. Moi, je le sais et je sais que mentalement, je vais revenir comme j’étais avant ma blessure. C’est vrai que ça prend du temps, c’est normal. Quand je me suis blessé au genou droit, il m’a fallu un certain temps pour revenir à 100 %. Et maintenant avec mon genou gauche, c’est la même chose. Je savais qu’après cette blessure, j’allais revenir, et maintenant, je sais que petit à petit, je vais revenir à 100 %.

Hernandez « Le PSG est devenu comme une deuxième famille »

C’est ce qui rend encore plus fort ?

Oui bien sûr. Dans une carrière de footballeur, il y a toujours des hauts et des bas. Dans les moments où tout le monde va être à tes côtés, tout le monde va être là à te dire : « ouais, continue », mais quand tu es dans les moments bas, c’est là que tu te rends compte des gens que tu as à côté. De vraiment les gens qui sont là pour toi ou ceux qui sont vraiment là juste dans les bons moments. Il faut savoir choisir dans la vie les bonnes personnes à tes côtés.

Vous avez appris le sexe de votre enfant au Parc des princes, on sent que c’est beau ce que tu vis avec le Paris-Saint-Germain ?

Oui, comme je l’ai dit à ma famille, pour moi le PSG est devenu comme une deuxième famille. C’est un super club, très familial. Quand on parle du Paris-Saint Germain les gens de l’extérieur, même les supporters, les ultras, ils peuvent dire deux points « ouah, c’est un énorme club ». C’est vrai, c’est un club, énorme club, mais à l’intérieur tout le monde ressent la même chose, nous sommes tous une petite famille et on est tous ensemble. C’est ça qui rend ce club différent des autres.

Hernandez « Franchement, c’est le plus beau métier du monde »

Quel conseil le plus judicieux tu aurais aimé entendre dans ta jeunesse pour devenir un jour un footballeur professionnel ?

Je pense que le plus important, c’est qu’ils continuent à être les personnes qu’ils sont. Il faut être très rigoureux. C’est vrai que quand tu commences à 16 ou 17 ans, tes copains de l’école commencent à sortir, ils se lèvent un peu plus tard… Il faut rester focus, si vraiment, tu veux devenir un joueur professionnel.

C’est vrai que les joueurs commencent à s’imposer un peu plus vieux, mais tout commence avec la jeunesse. C’est quand tu es jeune, tu n’es pas concentré à 100 % sur le football, après les années passent très vite. Et après, c’est trop tard.

Alors, commencer jeune, c’est important. Il faut commencer jeune, se concentrer et être focus dès qu’on voit la première possibilité d’être un joueur professionnel. Si la fenêtre peut s’ouvrir, prenez cette fenêtre, car franchement, c’est le plus beau métier du monde. Et si vous vous arrivez à faire ça, c’est extraordinaire.

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