"Je ne suis pas inféodé à Nasser al-Khelaïfi" : la grosse mise au point de Vincent Labrune | OneFootball

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·28 février 2025

"Je ne suis pas inféodé à Nasser al-Khelaïfi" : la grosse mise au point de Vincent Labrune

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Vincent Labrune, le président de la LFP, a effectué une grosse mise au point sur sa relation avec Nasser al-Khelaïfi.

Vincent Labrune sort du silence. Après les derniers remous qui ont - à nouveau - touchés le football français ces dernières semaines, le président de la Ligue de football professionnel (LFP) a décidé de prendre la parole dans les colonnes de L'Équipe, afin d'effectuer une mise au point ce vendredi 28 février. Au lendemain de l'annonce de l'intance concernant le règlement total de l'échéance de février par DAZN, le patron de la Ligue évoque notamment sa relation avec le président du Paris Saint-Germain Nasser al-Khelaïfi, jugé très influent dans le houleux dossier des droits TV. Également à la tête de beIN SPORTS, le dirigeant qatari était par exemple contre la création d'une chaîne par la LFP, projet initial de Vincent Labrune.


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"Remercier des gens qui participent à notre économie, ce n'est pas être soumis"

"Mais on a été rattrapés par un principe de réalité, expose ce dernier. On a lancé ce projet en février (2023). On n'avait aucun minimum garanti des distributeurs, donc pas de revenus. On a ensuite amené un deuxième projet avec la plate-forme Max, qui n'avait pas non plus de minimum garanti. Dans les 24 dernières heures, un certain nombre de clubs m'ont fait savoir qu'il n'y avait pas d'option pour eux où on partait sans revenus à court terme. Sinon, ils allaient déposer le bilan quelques semaines ou quelques mois plus tard. Ce qui est valable pour Reims, Angers, Montpellier, Le Havre et d'autres l'est aussi pour le PSG qui a d'autres contraintes, celles-là vis-à-vis de l'UEFA en termes de fair-play financier. Les dirigeants parisiens ne pouvaient pas arriver auprès de l'UEFA avec une ligne de revenus domestiques égale à zéro. C'était donc du bon sens de la part de Nasser de défendre une position qui est aussi celle des petits clubs : garantir des revenus très rapidement, pas dans deux ou trois ans", explique encore le boss de la LFP.

L'ancien président de l'Olympique de Marseille tient également à souligner le geste de beIN SPORTS l'été dernier, venu se compléter à l'offre de DAZN (soit 100 millions pour la diffusion d'une journée de Ligue 1). "Neuf jours avant, on avait zéro de beIN et neuf jours après on a 100 millions en plus. Je remercie logiquement ceux qui donnent l'argent. Je suis bien éduqué. Après, les reproches que l'on me fait sur mes liens avec Nasser et le Qatar sont absolument incompréhensibles", balaie Vincent Labrune, qui rappelle que "Nasser al-Khelaïfi ne m'a pas soutenu quand j'étais candidat à la présidence de la Ligue, en 2020, et que c'est moi qui aie mis fin, en 2023, au contrat de commercialisation de beIN concernant les droits télé internationaux qu'ils avaient depuis près de 10 ans. C'est un fait. Et un autre fait, c'est que le Qatar, qu'on le veuille ou non, est un investisseur majeur dans le football français depuis 14 ans", insiste le dirigeant, qui réfute toute position de soumission au président du PSG. "Remercier des gens qui participent à notre économie, ce n'est pas être soumis. Je ne suis pas inféodé à Nasser al-Khelaïfi. Cette idée, totalement fausse, n'est bâtie sur rien et elle est totalement diffamatoire. D'ailleurs, je porterai plainte contre certaines banderoles placées dans le stade de l'OL, dimanche dernier, qui font état de 'corruption' de ma part par Nasser al-Khelaïfi", termine-t-il par prévenir.

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