Jean-Louis Gasset: « Il n’y aura pas de cadeaux, il faut que les joueurs se ressaisissent » | OneFootball

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·26 octobre 2024

Jean-Louis Gasset: « Il n’y aura pas de cadeaux, il faut que les joueurs se ressaisissent »

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En conférence de presse, le nouvel entraineur du Montpellier Hérault, Jean-Louis Gasset, était interrogé sur les premiers mots échangés avec son groupe avant une première échéance contre le TFC, dimanche, à la Mosson:

« En premier, j’ai rappelé les faits et la situation pour les faire culpabiliser, qu’ils sentent que c’est eux les joueurs qui ont mis le club dans cette situation. Ensuite, une fois qu’ils étaient comme des gamins après une bêtise, on a commencé à dire ce qu’il fallait faire, les étape à gravir pour remonter. Cela ne se fera pas du jour au lendemain mais à chacun de monter son degré d’implication, son degré physique, son investissement à l’entrainement ou dans l’invisible. Qu’ils comprennent que ce qu’ils faisaient actuellement, cela ne suffisait pas. Ils ont milles excuses pour le début de saison mais là il n’y en a pas. Je suis venu avec mon expérience pour montrer le chemin, je l’ai déjà fait, je connais la méthode et je donne la feuille de route. Mais ceux qui joueront dimanche, c’est les joueurs.


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Le travail, la mentalité, l’exemplarité pour les leaders, ça a été un échange collectif. Après, il y a eu de l’individuel auprès de joueurs qui étaient (il hésite) en roue libre. Je l’aime cette expression. Quand on est dans l’urgence, il faut réenclencher la vitesse et repartir. On a eu deux séances pour travailler, celle de vendredi était pour redonner le sourire, ils en ont besoin, ce sont des gamins, des enfants qui ne se rendent pas compte que la barque s’échappe. On va tout mettre en œuvre pour que ça s’arrête avec les joueurs dont on dispose et nos contraintes actuelles. Il faut bricoler, on met des rustines et on va essayer de jouer au mieux ce match de Toulouse, qui est important mais ce n’est pas une finale. Tout le monde dit : « on va voir », on ne va rien voir non mais on va essayer de. On va chercher de monter petit à petit, et d’y aller pas à pas. Bien sur que si on a un résultat positif, on aura plus de baume au cœur pour travailler et ils diront qu’ils ont actionné le mode commando. En tout cas, il n’y aura pas de cadeaux, il faut que les joueurs se ressaisissent car ils étaient dans la mauvaise direction.«

Le coach Pailladin expliquait alors sa démarche pour s’adresser à ses différents joueurs: « Le discours est différent de l’un à l’autre selon le caractère, le degré de motivation, de physique ou d’implication. Un garçon comme Téji ne doit pas sentir tout le poids du club sur ses épaules. Ce n’est pas que lui. Lui, de la charge, il faut lui en enlever et c’est à d’autres qu’il faut en rajouter. C’est un discours, on a fait que parler. D’abord les gens qui collaborent avec moi, parce qu’ils connaissent le football, les hommes. Les joueurs évoquent la situation qu’ils ont vécu à cœur ouvert. Moi, j’emmagasine pour que quand je vois un joueur en tête à tête, je lui dise ce que je connais de lui. Le joueur, je le connais, mais l’homme c’est le plus important. L’humain c’est ce qu’il fait la force du joueur. Comment en tirer 100%. Et on ne parle pas à chacun de la même manière.«

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