Jonathan Gradit : «À nous de prendre conscience qu’il faut se remettre en question» | OneFootball

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·14 février 2025

Jonathan Gradit : «À nous de prendre conscience qu’il faut se remettre en question»

Image de l'article :Jonathan Gradit : «À nous de prendre conscience qu’il faut se remettre en question»

Lens a vécu une sale soirée samedi dernier. Après ce qui était certainement le pire match de leur saison, les joueurs du RC Lens sont repartis au travail pour tenter d’effacer cette contre-performance. Le tout dans un contexte de changements importants. Jonathan Gradit répond.

Lensois.com : Jonathan Gradit, après la défaite à Nice, le coach a dit que c’était la dernière fois qu’on voyait une équipe comme ça. Est-ce que c’est aussi ce que vous vous êtes dit ?Oui, je suis d’accord avec le coach. On a fait vraiment un mauvais match, on le sait, on en a conscience. Dès le début du match, on ne s’est pas rendu la tâche facile. On a pris un but rapidement, d’abord un but refusé à cause de mon erreur, puis ce penalty rapide. Du coup, ça a été vraiment un match très compliqué et, au-delà de petites erreurs individuelles, je trouve que tactiquement et dans notre pressing, on n’était tout simplement pas dans le match. Il faut gommer, oublier et repartir de l’avant. C’est pour ça que Strasbourg arrive au bon moment, parce que c’est une très belle équipe.


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L’équipe a beaucoup changé ces dernières semaines, malgré tout, des résultats sont attendus à court terme. Comment Will Still gère-t-il ça avec vous ?Alors oui, il y a eu beaucoup de mouvements cette saison, ce n’a pas été facile pour nous, les joueurs, et surtout pour le coach aussi, qui avait mis des choses en place. Il a donc fallu un renouvellement. Mais honnêtement, par son attitude, il a vraiment un message positif. Encore en début de semaine, après le match de Nice, alors qu’il aurait pu être plus virulent, il a au contraire eu un message d’encouragement : se dire la vérité tout en restant positif, et se rappeler qu’il reste 13 matchs avec ces joueurs-là. Il va falloir faire le maximum pour aller le plus haut possible, tout simplement, et accrocher quelque chose qui serait, d’un point de vue personnel, un exploit, parce qu’il y a eu beaucoup de mouvements.

«Contre Nice, on n’a pas montré l’exemple»

Comment est-ce que le vestiaire réagit justement à cette vague de départs de cadres, 4 titulaires ?On doit s’adapter, tout simplement. Comme je le dis assez souvent, on a marqué notre période avec des joueurs qui sont passés. Mais dans 20 ans, l’amphithéâtre de la Gaillette sera toujours là, les supporters seront toujours là, mais nous, les joueurs, nous ne serons plus là. C’est un éternel recommencement. Je pense que le club a mal habitué les gens autour de nous, parce qu’il y avait beaucoup de joueurs de cette génération qui ont marqué cette histoire-là avec beaucoup de matchs. Je pense qu’on n’a jamais vu autant de joueurs en Ligue 1, dans certains clubs, avoir plus de 100 matchs dans l’effectif, et il y en a un paquet. Donc, au contraire, il faut prendre ça comme une bonne chose qu’il y ait eu autant de joueurs fidèles au club, qui sont restés et ont joué ensemble pendant trois ou quatre saisons. Mais malheureusement, le foot a une réalité économique qui entraîne du turnover. C’est comme ça. Moi aussi, j’aurais aimé jouer avec Franki pendant 10 ans, ou avec Kevin, ou avec Brice, et j’en passe, mais malheureusement ce n’est pas possible.

Après ces départs et ces arrivées, sentez-vous le besoin de rebâtir tout un état d’esprit et tout un collectif aussi dans le jeu ?Oui, forcément. Il y a quand même eu un mercato hivernal avec pas mal de bouleversements, notamment au niveau des arrivées. Donc, quand il y a des nouveaux, il faut savoir bien les intégrer. C’est aussi notre job, à nous, les plus anciens, d’accueillir les nouveaux et d’essayer de leur inculquer ce qu’est ce club de Lens. Mais aussi, notamment, en montrant l’exemple sur le terrain. Contre Nice, on n’a pas montré l’exemple. C’est donc aussi à nous de prendre conscience qu’il faut se remettre en question, nous les premiers, pour que tout le monde tire dans le même sens et qu’on essaie d’être le plus performant possible pour ce club-là, ses supporters et tous les salariés du club. C’est notre devoir de tout donner pour ce maillot.

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