Calciomio
·13 novembre 2024
Calciomio
·13 novembre 2024
Le Corriere dello Sport a parlé de Pietro Comuzzo, débutant avec la Nazionale et dont les premières pensées vont à sa mère, disparue il y a un an et demi, alors qu’il venait juste d’atteindre la majorité. «Être ici est une grande satisfaction aussi pour elle, si je suis arrivé là, c’est grâce à elle», murmure Pietro Comuzzo, le géant en violet qui a su séduire Spalletti. De cette immense douleur, le plus jeune des Azzurri (né en 2005) a cherché à puiser la force pour aller de l’avant. «Ma famille et moi sommes restés unis, nous avons avancé comme maman l’aurait voulu», a-t-il raconté. Pour cette première convocation en équipe nationale, il n’y a pas eu de célébration («Nous sommes une famille discrète»), mais c’est la récompense d’une saison où le Frioulan Comuzzo est devenu un pilier de la Fiorentina de Palladino, qui brille en championnat.
«Ce n’est pas la première fois que je franchis ces portes, mais cette fois, l’émotion est plus intense. Quand un enfant commence à jouer au football, parvenir en équipe nationale est un rêve qui se réalise.» Ce n’est évidemment pas le seul. De la Ligue des Champions à la Coupe du Monde, Pietro rêve en grand, s’inspirant de Giorgio Chiellini, Virgil van Dijk, et de ses coéquipiers en Azzurro : «On dit que j’ai les caractéristiques de Vierchowod ? Je me sens à l’aise dans le marquage, et j’adore le duel physique. Ma qualité est la concentration, une valeur que j’ai apprise dans mon éducation ; j’y attache beaucoup d’importance, car la tête commande tout, surtout pour un défenseur. Mais je travaille pour devenir complet, je dois m’améliorer techniquement et dans la construction du jeu, et pour cela j’apprends de Bastoni et Calafiori.» Aux côtés de Luca Ranieri, autre joueur issu du centre de formation, la défense de la Fiorentina est la troisième meilleure de Serie A, après la Juventus et Naples.