La fois où Iniesta a pleuré parce que le Real Madrid avait perdu | OneFootball

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Le Journal du Real

·8 octobre 2024

La fois où Iniesta a pleuré parce que le Real Madrid avait perdu

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Andrés Iniesta a annoncé qu’il raccrochait les crampons ce mardi 8 octobre. À 40 ans, il arrête en ayant marqué l’Histoire du football et en ayant été un des plus grands cerveaux et esthètes qui n’ait jamais foulé une pelouse. Il est évident qu’il ne se retire pas complètement de ce sport, qui est tout pour lui, mais une page se tourne.

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Iniesta, une légende barcelonaise fan du Real Madrid

Iniesta et le Real Madrid, ç’a d’abord été une histoire d’amour avant d’être une des plus grandes rivalités de l’Histoire du football. Natif de Fuentealbilla, à 40km au nord d’Albacete, il a d’abord été fan de son club local : l’Albacete Balompié. Alors que son club de cœur se déplace au Camp Nou lors de la saison 1991-92, les Catalans l’emportent 7-1. Le jeune Andrés prend alors les Blaugranas en grippe et devient un fervent supporter du Real Madrid, comme il l’a révélé sur la chaîne Cuatro en 2018. Cela ne l’empêchera cependant pas de rejoindre La Masía en 1996, tout en restant Madridista dans l’âme pendant encore quelques années.


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Le célèbre journaliste espagnol José Ramón de la Morena a d’ailleurs partagé une anecdote à ce sujet sur les ondes de Radio Marca. Alors que le jeune Iniesta était déjà dans l’académie du Barça, il n’avait pas encore tourné la page avec le Real Madrid.

“Un jour, il est venu en pleurant parce qu’Albacete était tombé en Deuxième Division et que Madrid avait perdu. À La Masía, il a passé des moments compliqués durant ses premières années, mais il a vite attiré l’attention de Guardiola, Xavi et Luis Enrique jusqu’à Serra Ferrer qui lui a fait faire le grand saut.”

La suite de sa carrière a fait de lui un des plus grands adversaires des Madrilènes, mais le sentiment qui est resté est celui d’un immense respect à son égard, à l’image de l’ovation qu’il avait reçue au stade Santiago Bernabéu en 2015. Il est une de ces icônes pour qui on ne peut garder aucune rancune lorsqu’on aime le football.

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