Real France
·6 avril 2025
La grande interview de Mbappé : "Je n'imagine pas un Real sans Vinicius"

Real France
·6 avril 2025
Ce dimanche soir, Kylian Mbappé s'est livré dans un entretien avec Ana Pastor sur la Sexta dans le programme "The Objetive".
Sa routine : "Je suis très heureux ici, heureux de découvrir un nouveau pays et une nouvelle culture. Je suis très concentré sur le football, on joue tous les trois jours et je n'ai pas le temps pour beaucoup plus de choses."
Pourquoi le Real ? "Je vis un rêve tous les jours ici. Zidane était mon idole, j'ai commencé pour lui. Ce club a une aura que les autres n'ont pas. C'est le meilleur du monde. Depuis l'arrivée de Cristiano, je suis tous les matchs, c'était mon autre idole. J'avais un rêve et c'est aujourd'hui une réalité."
Zidane et son premier souvenir au Real : "Je l'ai connu à 13 ans ici, j'ai passé une semaine à Valdebebas et je ne pouvais parler qu'avec Zidane parce que je ne savais pas d'autre langue que le français. J'ai eu la possibilité de rester mais je n'ai pas pu, pour ma famille. Je ne pouvais pas venir seul, c'était une bonne décision."
La pression en France et au PSG : "Ça peut arriver. J'essaye de gérer ça de la meilleure manière possible même si tu commets des erreurs parce que tu es humain. Ce n'était pas facile en 2022 de lui dire que je restais à Paris mais il a toujours été de mon côté et ça fait la différence. Il s'est bien comporté avec ma famille aussi et c'est important."
Les chiffres autour de son transfert : "Les chiffres sont importants, je n'ai pas de problèmes à parler d'argent mais il y a des choses plus importantes. Je voulais jouer au Real Madrid. L'argent est important, c'est sûr, mais le plus important est d'être heureux sur le terrain et dans ma vie, je savais qu'ici je le serais.
Comment il prend ses décisions : "Je parle avec ma famille, avec mon père on a le football comme passion commune. Je parle plus du côté humain avec ma mère. Depuis petit, il était clair que je voulais jouer ici, je le souhaitais de tout mon coeur."
La figure de sa mère : "Les gens ont une image dure d'elle. Dans le monde du football, on ne voit pas beaucoup de filles. Ils ne voient pas ça positivement. Ce n'est pas mon agent, c'est ma mère. Elle ne veut que le meilleur pour moi, de même avec mon frère mais lui n'est pas si connu."
Le racisme : "Ça fait partie de la société, pas seulement du football. Il faut l'arrêter, il faut des actions concrètes. Les joueurs sont plus solidaires entre aux aujourd'hui mais ce n'est pas suffisant. C'est très difficile pour nous, nous sommes célèbres et beaucoup de gens nous aiment."
La santé mentale : "Je connais des personnes et des coéquipiers qui ont connu la dépression. Je ne jouais pas bien mais ce n'était pas à cause de ma santé mentale. Je n'aime pas que l'on dise ça car c'est un sujet sérieux. Les gens n'ont plus peur d'aborder ces sujets et c'est positif. J'ai touché le fond sur le plan sportif, pas mental. Je dois beaucoup respecter ce sujet."
Les critiques : "Je ne regarde pas les réseaux sociaux. C'est difficile de protéger les miens qui sont affectés également quand on parle mal de moi. On vit dans une bulle et on sait ce qui peut se passer quand on entre sur le terrain. La famille n'est pas aussi habituée à ça et elle ne gère pas la pression de la même manière."
Les moments avant le match : "Tu peux plaisanter avec les coéquipiers et adversaires. Je parle aussi avec les enfants dans le tunnel du stade."
Le jour de sa présentation : "Quand je devais attendre, seul, dans le tunnel... ce fut les 5 minutes les plus longues de ma vie. 80 000 personnes qui m'attendaient, quelle folie. Au sein du club, on me disait que ce serait plein. Les gens comprennent que le Real était mon rêve et on partage une passion. Il y avait Zidane et c'était une surprise."
Son arrivée dans le vestiaire et Ancelotti : "Tout le monde m'a souhaité la bienvenue, ils m'envoyaient des messages. Ancelotti ? C'est un peu tout. Il sait quand être père, ami, chef. C'est un entraîneur légendaire et il a une expérience qui parle pour lui."
Vinicius : "Je suis venu avec l'idée de jouer avec lui, je n'imagine pas un Real sans lui. On joue bien ensemble, on va aider le Real Madrid."
Sa position : "Le débat est normal, ça ne m'affecte pas. Cristiano savait jouer aux trois positions en attaque et je suis bon aussi dans les trois."
Son meilleur moment au Bernabeu : "Je suis fan des premières fois. Je garde le premier but. Le triplé contre City aussi, les gens aiment les soirées de Ligue des Champions."