LaLiga : ce qu’il faut retenir de RCD Majorque – Real Madrid (1-1) | OneFootball

Le Real Madrid a entamé sa campagne de Liga du mauvais pied avec une contre-performance à Majorque qui se solde par un match nul 1-1. Un résultat que Carlo Ancelotti a sobrement expliqué en conférence de presse en indiquant que le Real « n’a pas fait un bon match ».

Vedat Muriqi permet à Majorque d’égaliser et d’obtenir le match nul en seconde mi-temps en répondant à Rodrygo qui a ouvert le score d’un beau but en première période.

Un faux pas du Real Madrid à relativiser

Cela faisait 15 ans que le Real Madrid n’avait pas connu autre chose que la victoire lors de la première journée de la Liga. Une série de 15 victoires d’affilée en match d’ouverture qui prend fin sur la pelouse de Son Moix. Un mauvais résultat évidemment, mais qui reste à pondérer au vu du bilan du Real Madrid aux Baléares ces dernières années.

Le club de la capitale reste sur deux défaites et un nul lors de ses cinq derniers déplacements dans l’antre du RCD Majorque. C’est une atmosphère hostile et un terrain sur lequel il est difficile de prendre systématique les trois points et le Real Madrid n’est pas le seul candidat au titre à devoir se frotter aux Majorquins cette saison.

Éder Militão en difficulté

C’est l’individualité qui est le plus ressortie lors de cette rencontre, malheureusement de manière négative. En difficulté dans les airs, le Brésilien a aussi commis des erreurs plus inhabituelles en se faisant avoir plusieurs fois dans sa propre surface ou en perdant le défi physique face à un Muriqi solide dos au but. Militão n’a pas non plus su apporter quelque chose en plus à la relance, ce qui manquait cruellement au Real Madrid.

Bien évidemment, pas d’inquiétude à avoir quant à cette contre-performance. On peut rappeler la certaine irrégularité dont a fait preuve le Brésilien lors de ses saisons précédentes, mais surtout penser au fait qu’il est toujours en train de se relancer après une grave blessure. On ne revient pas au top des ligaments croisés en si peu de temps. Du temps, c’est ce qu’il va falloir accorder à Militão avant de le voir retrouver sa place parmi les meilleurs au monde à son poste.

Ancelotti : des changements trop tardifs ?

L’entraîneur italien du Real Madrid a attendu la 63ᵉ minute pour faire rentrer Modric à la place de Tchouaméni, changement logique pour apporter de l’élan et de la créativité à son milieu de terrain. C’est sur ses autres choix que des interrogations se posent puisque Brahim, Arda Güler et Lucas Vázquez sont entrés en jeu à la 88ᵉ minute, avec seulement le temps additionnel pour s’exprimer.

Les profils de Brahim et de Güler, capables de mettre le feu dans une défense fatiguée, auraient été plus efficace avec plus de temps pour montrer leurs talents. Ces choix qui ont intéressé la presse et des journalistes ont demandé à Carlo Ancelotti d’expliquer ses changements en conférence de presse. Ce à quoi l’Italien a répondu « Peut-être que mes changements sont en retard ou peut-être pas. Chacun a son propre avis. »

Guillaume Pomade