le11
·29 octobre 2024
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Après avoir vaincu Pau, signant par la même occasion sa première victoire de la saison à l’extérieur, l’Amiens SC va tenter de confirmer à domicile contre le Paris FC, impressionnant leader du championnat. Le tout avant de se rendre à Dunkerque, une des meilleures équipes de Ligue 2 en 2024. Un enchaînement qui va en dire long sur la capacité des Amiénois à se mêler à la lutte sur la longueur. Décryptage.
Un peu plus d’un mois après la première semaine à trois matches de la saison, Amiens est de nouveau confronté à pareil enchaînement. Fin septembre, Omar Daf avait décidé de miser sur un onze de départ immuable ou presque, avec un seul changement à Caen – Osaze Urhoghide relayant Mohamed Jaouab. A l’époque, l’entraîneur du club picard devait composer avec les pépins physiques de Kylian Kaïboue et Sébastien Corchia, simplement de retour à l’occasion du troisième match contre Rodez.
Cette fois-ci, l’ensemble de l’effectif est sur le pont. De quoi changer la donne au niveau de l’approche ? « Cette concurrence permet d’élever le niveau de jeu et rien n’est figé dans mon mode de fonctionnement », répond Omar Daf. Et même si la confiance est au beau fixe après la victoire à Pau, l’ancien latéral estime qu’il n’a « pas plus de certitudes que par rapport à la précédente semaine à trois matches », ponctuée par un bilan de deux victoires (Clermont, Rodez) et une défaite (Caen).
Quoi qu’il en soit, Omar Daf aura cette fois-ci davantage de latitude pour apporter du sang neuf ou bien pour s’adapter sur le plan tactique. « Les solutions en défense sont intéressantes, Contre Ajaccio, on avait gagné le match avec Bakayoko. A Pau, c’était avec Urhoghide. Il a joué dans l’optique de pouvoir concerner la totalité du groupe, pour pouvoir aussi aborder la semaine à trois avec un maximum de fraîcheur, précise le coach de l’ASC. On va vers des matches difficiles et il faut que tout le monde reste concerné. »
Remplaçant à Pau, Owen Gene devrait ainsi réintégrer le onze de départ contre le Paris FC. Car même si c’est à la marge, cette rotation est nécessaire pour « gérer un groupe très restreint », rappelle Omar Daf. Et s’il est plus simple de garder sous pression et concerné un groupe de 20 joueurs, dont une petite quinzaine disposant d’une réelle expérience à haut niveau, plutôt qu’une trentaine d’éléments comme c’était le cas les saisons précédentes, l’entraîneur de l’Amiens SC sait aussi que sa marge de manoeuvre est assez limitée.
A la moindre blessure ou une quelconque baisse de forme d’un cadre, le rendement collectif en sera très certainement fortement impacté. En attendant, Amiens compte bien maximiser son début de saison, histoire d’engranger les points en surfant sur une vague de réussite qui ne se dément pas jusqu’ici. Avec trois matches en sept jours, l’occasion est belle d’entretenir la flamme et peut-être bien raviver celle dans le coeur des fans.
Romain PECHON
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport