le11
·17 avril 2025
L’Association Nationale des Supporters pourrait amener l’État devant la justice !

le11
·17 avril 2025
Ce 17 avril se déroulait une réunion réunissant l’Association Nationale des Supporters, le cabinet du ministère de l’Intérieur, de la Justice et du Sport. Au terme de cette réunion, l’ANS se dit « choquée » et pourrait même « engager la responsabilité pour faute de l’État devant le juge administratif » au sujet des fouilles intensives subies par certaines supportrices.
L’Instance Nationale du Supportérisme s’est réunie ce 17 avril à la volonté de Marie Barsacq, la ministre des Sports. Au terme de cette réunion, l’Association Nationale des Supporters a rédigé un communiqué retraçant ce regroupement réunissant l’ANS, le cabinet du ministère de l’Intérieur, de la Justice et du Sport pour évoquer les fouilles intensives subies par certaines supportrices. Dans son communiqué, l’Association déclare : « Alors que nous souhaitions que le gouvernement se saisisse en urgence des agressions sexuelles répétées dont sont victimes les supportrices à la fouille, le cabinet du ministère de l’intérieur a encore brillé par son absence, le cabinet du ministère de la justice a renvoyé vers celui de l’intérieur (les absents ont toujours tort) et la ministre des Sports a estimé que les fouilles seraient moins agressives si les supportrices ne cachaient pas de fumigènes dans leurs parties intimes (légende urbaine démentie par tous les spécialistes).
Nous réfléchissons à engager la responsabilité pour faute de l’État devant le juge administratifANS, dans son communiqué
Face à l’émotion suscitée, la ministre a cherché à reprendre son propos. Mais sans aucune condamnation ferme de ces agressions ni aucune proposition pour l’avenir. Nous ne sommes pas à la hauteur de la gravité des faits. Cette situation, qui confine au mieux à l’inaction, au pire à l’approbation, est absolument inacceptable. Rappelons qu’aucune de ces agressions sexuelles répétées n’a conduit à la découverte du moindre engin pyrotechnique sur ces supportrices. Nous réfléchissons à engager la responsabilité pour faute de l’État devant le juge administratif. Nous n’avons jamais été confrontés à une attitude aussi grave et irresponsable du gouvernement au sein de l’INS. Nous sommes choqués. La réaction politique à la libération de la parole des femmes s’arrête manifestement à l’entrée des stades. » Le sujet de la dissolution des groupes de supporters n’a pas été évoqué dans ce communiqué.
Crédits photo : Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
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