Le cauchemar bruxellois de Hasi continue | OneFootball

Anderlecht : Besnik Hasi face à un défi de taille pour ses débuts

Les débuts de Besnik Hasi à la tête d'Anderlecht ne se déroulent pas comme espéré. Nommé le 20 mars dernier, le technicien kosovar a commencé son mandat par deux défaites consécutives, affichant un visage préoccupant ces dernières semaines.

Le prochain défi s'annonce particulièrement corsé avec un déplacement au Stade Marien pour affronter l'Union Saint-Gilloise, une équipe que le Sporting peine traditionnellement à dominer. Le bilan historique récent parle de lui-même : depuis le retour de l'Union en première division, Anderlecht n'a récolté que 6 points sur 39 possibles face à son rival bruxellois (1 victoire, 3 nuls, 9 défaites).

En conférence de presse, Hasi a reconnu la qualité de l'adversaire : "L'Union est très difficile à battre. C'est une équipe très compacte, avec une présence physique, de la vitesse, de la puissance et de la qualité. Ils sortent d'un 6/6, si on veut les battre, on va devoir être très bons, individuellement et collectivement."

Concernant ce bilan défavorable face à l'Union, l'entraîneur relativise : "Je ne suis pas sûr que ça trotte dans la tête des gars. Je ne pense pas qu'il y ait tant de joueurs que ça qui aient participé à toutes ces rencontres."

Sur le plan tactique, Hasi a confirmé son intention de maintenir un système à trois défenseurs, malgré les absences de Sardella, N'Diaye et Vertonghen. "On joue avec trois défenseurs derrière pour davantage jouer au foot," a-t-il précisé, tout en évoquant les performances encourageantes du jeune Angulo et d'Ali Maamar sur les côtés.

L'un des problèmes identifiés lors des dernières rencontres concerne l'utilisation excessive de l'axe du terrain au détriment des flancs. "Cette semaine, on a mis l'accent là-dessus. J'ai dit aux médians qu'ils pouvaient ou devaient essayer de jouer avec des transversales pour aller d'un flanc à l'autre," a expliqué Hasi.

Malgré ce début de play-offs difficile, l'objectif reste inchangé : "On doit faire en sorte qu'Anderlecht soit européen l'an prochain. Que ce soit via le championnat ou via la Coupe, c'est essentiel pour le club."

À trois semaines de la finale de la Coupe de Belgique, ce déplacement chez le rival unioniste représente un test crucial pour les Mauves, qui risquent de voir les doutes s'amplifier en cas de nouvelle contre-performance.

Source : RTBF