« Les données de Rodez sont quasiment meilleures que les nôtres » : Oswald Tanchot affiche son humilité avant RAF – GF38 | OneFootball

Loin de se voir trop beau, le Grenoble Foot 38 est pourtant deuxième de Ligue 2 (à égalité de points avec Guingamp, Lorient et Dunkerque) avant de disputer la 8e journée du championnat sur la pelouse de Rodez ! C’est donc un grand écart au niveau du classement (le RAF est 18e et lanterne rouge) qui se prépare, mais pas un match si déséquilibré que cela sur le papier, d’après Oswald Tanchot. Dans sa conférence de presse d’avant match, le technicien grenoblois annocne son envie de bien clore cette phase « septembre-octobre » entre les deux trêves, qui permet au classement de se dessiner peu à peu et à certains favoris pour la montée d’émerger.

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« Ce début de saison peut être très bon, si on va chercher un voire plusieurs points à Rodez. Pour l’instant, on est satisfaits mais le bilan se fera à l’issue du 5e match (de la série, ndlr.). On espère qu’en dehors d’Ajaccio, on aura quasiment fait le plein. Mais on a un adversaire (Rodez) qui remet le nez à la fenêtre et fait des prestations plus abouties… La constance va être primordiale pour évaluer notre progression. Les soirs où l’on est bien, il faut valider, ceux où l’on est un peu moins bien, il faut quand même prendre des points. Pas comme à Ajaccio. À part à Martigues, quand on était 11 contre 10, on n’a pas encore dominé à l’extérieur. »

« Entre une victoire et une défaite, c’est parfois très proche, les dynamiques jouent beaucoup. J’ai regardé certains des matchs de notre adversaire et Rodez a créé plus d’occasions que nous. Pourtant, nous sommes très efficaces en ce moment et pas eux. Ils se créent beaucoup plus d’occasions, en concèdent quasiment autant que nous mais prennent plus de buts… Finalement, si on regarde les chiffres – qui mentent effectivement des fois – au moment où l’on se parle, les données de Rodez sont quasiment meilleures que les nôtres, mais les résultats sont moins bons. Alors il faut être très humble quand on gagne et faire en sorte que l’énergie que l’on transmet à nos coéquipiers, à l’équipe, puisse nous faire basculer du bon côté. »

Photo Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport