LOSC : d’un double pivot à un milieu à trois, « une évolution assez naturelle » pour Benjamin André | OneFootball

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·30 mars 2025

LOSC : d’un double pivot à un milieu à trois, « une évolution assez naturelle » pour Benjamin André

Image de l'article :LOSC : d’un double pivot à un milieu à trois, « une évolution assez naturelle » pour Benjamin André

Toujours indispensable dans l’entrejeu du LOSC, Benjamin André a néanmoins dû s’adapter à la réorganisation tactique opérée par Bruno Genesio ces dernières semaines. D’un 4-2-3-1 à un 4-3-3, ses prérogatives restent toutefois sensiblement les mêmes.

Le caméléon Benjamin André

À 34 ans, Benjamin André a tout connu. Et ce n’est pas un léger changement de système, d’un 4-2-3-1 à un 4-3-3 avec un numéro 10 se transformant en relayeur et une pointe basse au lieu d’un double pivot, qui risque de perturber le capitaine du LOSC. « Mon rôle ? Ça ne change pas grand-chose, affirme-t-il. Sur le papier, peut-être, mais finalement, dans l’animation, ça évolue dans le sens de notre jeu, de ce qu’on veut mettre en place. L’évolution est assez naturelle. Que l’on soit à un ou à deux (milieux défensifs), ça ne change pas grand-chose pour moi. Ça nous permet aussi de pouvoir proposer autre chose et de ne pas toujours être trop lisible non plus. C’est important de savoir s’adapter. »


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Alors que Bruno Genesio a régulièrement loué la polyvalence de ses hommes et la variété offensive de ses hommes cette saison, Benjamin André l’illustre à sa manière. S’il est exclusivement un milieu à vocation défensive, l’ancien Rennais possède différentes zones d’influence : celle où se déplacent généralement les milieux défensifs, évidemment ; mais aussi au cœur de la défense, un cran plus bas, à la relance ; ou encore plus haut, presque sur la ligne offensive, soit pour presser l’adversaire, soit pour être un relais sur le jeu long, notamment grâce à sa qualité dans le domaine aérien.

Différents rôles indispensables dans l’animation lilloise

« Ça dépend de la dynamique du jeu, dépeint le principal intéressé. Quand on est en phase défensive et qu’on presse, on est parfois amené à un certain dépassement de fonction en allant se projeter un peu plus haut. Et inversement, pour la relance, c’est souvent parce que les équipes contre nous ferment très bien l’intérieur. Il faut essayer de trouver une autre solution de relance. Forcément, il y a un milieu qui essaie de décrocher ou il y a un milieu qui essaie de se projeter un peu plus sur le côté. Le mouvement crée les choses. Si on est statique et qu’on fait toujours la même chose, c’est très facile pour l’adversaire. »

LOSC – RC Lens : « Chambrer, ça fait aussi un peu partie du jeu », Benjamin André lance le derby !

Autant de rôles micro-tactiques que l’on devrait retrouver ce dimanche soir, face au RC Lens, pour celui qui se nourrir avant tout du combat défensif. « Le fait de presser, le fait de défendre en avançant, c’est ce qui me plaît, assume-t-il. C’est plus facile pour moi et j’essaie d’emmener mes coéquipiers avec moi. » Ces derniers ne devraient pas avoir de mal à être motivés pour un si attendu derby du Nord.

Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle

Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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