le11
·30 janvier 2025
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·30 janvier 2025
De passage devant les micros au sortir de la claque infligée au Feyenoord (6-1) et de la qualification exceptionnelle du LOSC via le top 8 de la Ligue des champions, ce mercredi soir, le président Olivier Létang savourait ce moment d’histoire, tout en appelant à maintenir le cap.
« C’est une très, très, très grande performance. On l’a répété : quand on a vu les clubs qu’on allait affronter au tirage au sort, tout le monde imaginait qu’on allait finir avec très peu de points. On a démontré que le groupe était fort, qu’on avait beaucoup de qualité, qu’on avait un staff et un coach de grande qualité. Sinon, on aurait pas fait ce parcours-là. Indépendamment des qualités, il y a aussi un groupe humainement extraordinaire (il insiste). Je leur ai rappelé dans le vestiaire après le match : ce groupe est en capacité de réaliser de très grandes choses.
Cette qualification, la victoire contre le Real Madrid qui était invaincu depuis 36 matches… On a envie de garder cet état d’esprit. Si on veut revivre des émotions comme celles-ci, cela passe par être très performant et consistant en championnat pour finir la saison avec de très grands résultats. On est toujours en lice dans trois compétitions. On a allégé le calendrier (en se qualifiant dans le top 8), ce qui est la bonne nouvelle en plus de la qualification. On est très, très fiers et heureux de ce qui a été fait.
Est-on la septième meilleure équipe d’Europe ? On avait un calendrier très difficile… Je me rappelle aussi du soir du 19 mai (38e journée de Ligue 1 face à Nice, le LOSC perd le podium, ndlr). Il y avait 50 000 personnes dans le stade, beaucoup pleuraient, c’était très dur pour les joueurs. Je leur avais dit qu’on aimait et on haïssait le football pour de telles moments et que le club allait revenir plus fort. C’était compliqué, ils m’ont probablement pris pour un fou à ce moment-là, mais ils ont démontré qu’on avait les qualités pour le faire. On est passé par des barrages à Valenciennes. Quand on se rappelle de ce soir du 19 mai, ce qui a été réalisé en quelques mois démontre qu’on est un club très fort, très performant, avec de grandes valeurs.
Je ne crois pas à un instant. Je crois toujours à la construction d’un projet fort avec des hommes, beaucoup de professionnalisme, d’exigence et de plaisir. J’ai rappelé dans le vestiaire que c’était une aventure humaine. Il faut aussi féliciter le travail formidable de Bruno (Genesio) et son staff. En arrivant, tout le monde se disait que ce serait compliqué de prendre la suite de Paulo (Fonseca). Pas un club français ne s’était qualifié en barrages hormis Monaco. Bravo à Bruno, aux staffs et aux joueurs. On est ravi et on veut savourer, mais il ne faut pas qu’on a un match contre Saint-Étienne dans moins de trois jours (samedi). Si on veut revivre ces moments-là, ça passe par le championnat. Le sport de haut niveau est difficile en permanence, cette qualification ne nous permet d’être qualifié pour la Ligue des champions de l’année prochaine. Il faut remettre cela en permanence. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport