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·7 octobre 2024

LOSC – Toulouse : que faut-il retenir du match ? 

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Tombeur renversant de Toulouse (2-1), le LOSC a confirmé son regain de forme non sans mal après son exploit face au Real Madrid. Découvrez notre débrief de cette rencontre comptant pour la 7e journée de Ligue 1.

Un LOSC à (très bonne) réaction

Cette réception de Toulouse, dont le classement traduisait mal les qualités, n’avait rien de l’évidence. Et les Dogues, toujours sur un petit nuage après leur moment d’histoire face au Real Madrid en milieu de semaine, l’ont rapidement compris. Pris à la gorge dans tous les domaines en première mi-temps, les hommes de Bruno Genesio ont fait le dos rond mais ont craqué juste avant la pause (0-1, 39′). Il fallait attendre la deuxième période pour retrouver du baume au cœur et de l’allant, dominer et renverser ce TéFéCé. Angel Gomes, servi par une merveille de louche d’Osame Sahraoui, envoyait la première banderille (1-1, 57′), confirmée par Mitchel Bakker (2-1, 72′). De quoi confirmer sa belle réaction après un mois de septembre délicat.


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Lucas Chevalier, la muraille de la semaine

Sa non-convocation en équipe de France ne l’a, comme attendu, visiblement pas impacté. Comme toujours ou presque, Lucas Chevalier s’est révélé déterminant. Solide dans les airs (88′, 90+7′), il a de nouveau fait parler toutes ses qualités sur sa ligne. S’il est trop enfoncé de quelques millimètres dans ses cages sur le but toulousain (0-1, 39′), il détourne la belle frappe de Joshua King en s’étendant bien au sol (48′) et, surtout, réalise une sortie magistrale dans les pieds du Norvégien (61′), quelques minutes après l’égalisation du LOSC. Autant d’arguments sont deuxième trophée d’homme du match de la semaine selon nos lecteurs (48%), devant Osame Sahraoui (17%) et Angel Gomes (13%).

Le palmarès de la saison :

  • Bafodé Diakité : J1-Reims
  • Gabriel Gudmundsson : LDC-Slavia Prague (aller)
  • Hakon Haraldsson : J2-Angers
  • Edon Zhegrova : LDC-Prague (retour) / J3-Paris
  • Lucas Chevalier : J4-Saint-Étienne / J5-Strasbourg / LDC-Real Madrid / J7-Toulouse
  • Osame Sahraoui : LDC-Sporting
  • Jonathan David : J6-Le Havre

Bafodé Diakité pas surpris par un LOSC à deux vitesses

« C’était le temps de se mettre dedans. Le coach nous avait dit que cela allait être difficile par rapport à ce qu’il s’est passé mercredi, le temps de nous remettre de nos émotions. Que cela allait prendre du temps mais qu’au fur à mesure de la rencontre, on allait se mettre dedans. À la mi-temps, on a senti une équipe qui n’était pas dedans mais le coach ne nous a pas crié dessus et nous a dit que c’était quelque chose de normal. Il nous a dit qu’on allait switcher et c’est ce qu’on a fait en deuxième mi-temps. »

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Le top : la force de caractère du LOSC

Le succès décroché contre le Real Madrid trois jours plus tôt pouvait laisser croire à une formalité. Mais, au contraire, il avait surtout de fortes chances de déboucher sur une décompression générale après un tel pic de concentration, de charge mentale et d’euphorie. Cela n’a pas manqué et après une première période proche du néant (voir ci-dessous), le LOSC a trouvé les ressources pour redescendre sur Terre dès le retour des vestiaires et recouvré tous les bons ingrédients affichés au Havre et face au Real. Plus dynamiques dans l’entrejeu, attaquant mieux la profondeur, plus justes techniquement, les Dogues ont peu à peu asphyxié Toulouse avant de le faire rompre par l’intermédiaire d’Angel Gomes et Mitchel Bakker, symboles d’un LOSC retrouvé et plus tranchant.

Le flop : un premier acte manqué

Il fallait s’y attendre, mais la gueule de bois post-Real Madrid avait clairement frappé aux portes du vestiaire du LOSC avant la réception de Toulouse. Avec un onze sensiblement similaire (André Gomes, Angel Gomes, Osame Sahraoui et Thomas Meunier étaient cette fois titulaires), les Dogues n’ont pourtant pas du tout offert le même visage face à une équipe totalement différente, laissant davantage le jeu aux Lillois. Pris dans l’étau d’un pressing haut, coordonné et presque fatal par moment- avec un manque de justesse côté lillois, pour ne rien arranger -, le LOSC a sérieusement courbé l’échine en espérant rentrer aux vestiaires à 0-0. Mission ratée, après le numéro de Yann Gboho et la conclusion d’Aron Donnum (0-1, 39′). Ce qui obligea les Dogues à montrer leur force de renversement, au grand bonheur de Pierre-Mauroy.

Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport

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