Ludovic Obraniak : “Le bilan est lourd, quand même. Je serai très content si demain il s’en allait” | OneFootball

« C’est une excellente nouvelle. Le bilan est lourd, quand même. Ce qu’il en ressort, c’est qu’il a quand même privilégié ses intérêts personnels, plutôt que les intérêts collectifs. Il a essayé de tripler son salaire il l’a eu, il a essayé de faire un deal avec un partenaire avec qui on est lié à vie, CVC, qui va nous prendre 13% voire plus : il l’a fait. Lui a un parachute, il a été apporteur d’affaire, et s’il est sorti demain, il va avoir une indemnité. Il a fait trois ans à 1.2M€, plus un parachute à 6M€… Ce n’est pas le prix d’un travail quand on voit la situation du football français maintenant… On peut mettre en calibrage la qualité du travail et le salaire perçu, et pour moi il y a un gouffre entre les deux. On ne va pas refaire tout le film, évidemment qu’il y a énormément de responsables sur la situation, mais on ne peut pas épargner et balayer d’un revers de la main Vincent Labrune qui est quand même Président de la Ligue. Aujourd’hui, le Président de la Fédé repend la main, c’est qu’il y a eu des manques à un moment donné. Et puis sa proximité cette année avec… Les clubs sont en difficulté, et on ne le voit qu’aux côtés du Paris Saint-Germain… Il n’est pas venu pour les gueux en province. Il y a un côté très parisien, un côté enchanteur, quelqu’un qui s’exprime bien, et les gens ont été aussi à un moment donné obligés de voter pour lui. Je serai très content si demain il s’en allait. Je suis très content qu’on passe à autre chose, que Philippe Diallo prenne ses responsabilités, qu’il crée un nouveau consensus, où les Présidents vont devoir regarder ce qui se passe… Les Présidents ont donné un chèque en blanc à Vincent Labrune, et ils sont aussi fautifs. Mais force est de constater que s’il sortait du jeu, cela faciliterait d’autant plus des contacts avec d’éventuels diffuseurs ».

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