Même prendre Israël de vitesse était de trop : les Diables en barrage par la toute petite porte | OneFootball

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·17 novembre 2024

Même prendre Israël de vitesse était de trop : les Diables en barrage par la toute petite porte

Image de l'article :Même prendre Israël de vitesse était de trop : les Diables en barrage par la toute petite porte

Les Diables Rouges ont perdu 1-0 contre Israël. Une prestation sans âme pour mettre fin à une cuvée 2024 sans aucun goût.

Plus qu'assurer cette troisième place synonyme de barrage en ne perdant pas par plus de deux buts d'écart, les Diables devaient avant tout se rassurer pour ce dernier match de l'année et de cette Ligue des Nations. Car après les prestations très peu convaincantes de ces derniers mois, l'idée était avant tout de se remettre la tête à l'endroit face à cette équipe d'Israël qui représentait notre seule victoire de la campagne.


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Domenico Tedesco a bricolé avec ce qu'il avait sous la main, alignant un entrejeu Mangala - Engels - Vermeeren très expérimental et plaçant Ameen Al-Dakhil, de retour à la compétition après des mois à l'infirmerie, sur le côté droit.

15 minutes et puis le néant

Attendus au tournant, les Diables ont très bien commencé avec du mouvement, un pressing haut et un jeu incisif. Meilleurs joueurs des quinze premières minutes, Dodi Lukebakio et Leandro Trossard étaient dans les bons coups, le dernier cité se baladant sur toute la largeur du terrain. Mais rien de quoi véritablement mettre le gardien israélien Daniel Peretz en grand danger.

Et puis...plus rien. Les troupes de Tedesco ont d'abord été refroidies par une frappe de Dasa sur le poteau à la moitié de la première mi-temps. Le début d'un temps fort israélien qui a duré...jusqu'au repos. Les Diables n'ont plus rien produit de valable et ont invité Israël à venir porter le danger. On pense notamment à cette glissade coupable de Wout Faes qui a débouché sur un duel entre l'attaquant israélien et Koen Casteels. Comme trop souvent, les Diables ont dû s'en remettre à leur gardien pour sauver les meubles et revenir au vestiaire avec ce 0-0. Pire, Leandro Trossard et Zeno Debast a dû céder leur place sur blessure.

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Le repos pour permettre à Tedesco de remettre certaines choses en place ? La reprise n'a rien montré en ce sens. Les Diables n'ont pas réussi à sortir du brouillard de Budapest. Les meilleures occasions ? Des longs ballons vers Loïs Openda dans le dos de la défense, assez mal exploités par l'attaquant de Leipzig.

Le festival de passes stéréotypées et de jeu statique n'a été interrompu qu'à de rares reprises, sur une claquette de Peretz pour détourner un reprise déviée partie des pieds de Johan Bakayoko, ou sur une bonne incursion de Castagne dans le rectangle sur une bonne remise d'Openda.

Se "satisfaire" du 0-0 ? Ce ne sera même pas le cas. Monté à la pause en lieu et place de Zeno Debast, Matte Smets s'est rendu coupable d'une passe latérale suicidaire, conclue en deux temps par les Israéliens dans le rectangle, pour concéder une piteuse défaite.

On pourrait dire que les Diables ont assuré l'essentiel avec cette troisième place, mais ce serait sans aucune conviction : car avec une telle prestation en barrage, les Diables ne resteront en Ligue A que quelques mois de plus. Le dernier match de 2024 aura encore un peu plus montré que plus les mois passent, plus l'équipe déconstruit le football incisf proposé au tout début de l'ère Tedesco. Notre sélectionneur est-il encore l'homme de la situation ? Les prochains mois le diront, le terrain n'aura pas parlé en sa faveur.

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