le11
·25 mars 2025
National : une montée inaccessible pour le VAFC ?

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·25 mars 2025
A sept ou huit journées de la fin de la saison, les clubs de National abordent un sprint final riche en enjeux. Entre la lutte au sommet pour la montée directe, la bataille pour la troisième place et la quête pour la survie à cet échelon, plusieurs incertitudes demeurent. Et le calendrier de chaque équipe pourrait bien jouer un rôle majeur. Décryptage.
L’issue d’une saison tient parfois à pas grand-chose. Comme à l’identité de l’ultime adversaire, au moment de valider un maintien ou de décrocher une montée. Et si tout se joue sur 32 matches, faisant ainsi la part belle à la régularité, certains affrontements de dernière minute, notamment les confrontations directes, peuvent faire la différence. Ainsi, nous avons décidé d’établir le degré de difficulté du calendrier des 17 équipes de National sur les sept à huit matches restant à disputer, en prenant en compte la moyenne de points de chaque adversaire.
Et à ce petit jeu, c’est le FC Rouen qui dispose du calendrier le plus difficile avec des adversaires qui prennent en moyenne 1,51 point par match. Dans le détail, le club normand doit encore affronter Dijon (6e), Boulogne-sur-Mer (3e), Le Mans (2e) et Nancy (1e), soit quatre candidats à la montée sur les sept matches lui restant à disputer. Le VAFC est à peine mieux loti avec Boulogne-sur-Mer (3e), Le Mans (2e), Nancy (1e) et Aubagne (7e) au programme d’ici la fin de saison. Le tout pour le deuxième calendrier le plus difficile de la fin de saison, ses sept derniers adversaires prenant en moyenne 1,49 point par match.
A l’inverse, Boulogne-sur-Mer, son voisin et prochain adversaire, dispose du calendrier le plus abordable sur le papier. Les coéquipiers de Yannick Pandor vont notamment jouer contre Rouen (11e), Concarneau (12e), Versailles (14e) et Châteauroux (16e). Néanmoins, ce genre de confrontation est souvent à double-tranchant, face à des adversaires qui luttent aussi pour leur survie. Parmi les équipes de haut de tableau, les calendriers demeurent très homogènes, à l’image du championnat de National, Le Mans (1,35), Orléans (1,33) ou encore Nancy (1,30) se tenant dans un mouchoir de poche.
Vincent Poyer/Icon Sport
En bas de tableau, sachant que le National ne débouchera que sur deux descentes sèches cette saison, Versailles et Nîmes peuvent commencer à trembler avec, à égalité, le troisième calendrier le plus difficile de la fin de saison. Le club francilien, dans lequel Pierre Gasly a investi ces derniers mois, va notamment croiser la route de Dijon (6e), Boulogne-sur-Mer (3e) et Le Mans. De son côté, l’ancien pensionnaire de Ligue 1 tentera de faire bonne figure contre Nancy (1er), Orléans (4e) et Le Mans (2e).
La tâche s’annonce également ardue pour Châteauroux, longtemps lanterne rouge cette saison, qui doit encore affronter Nancy (1er), Aubagne (7e), Dijon (6e) et Orléans. Malgré une dynamique très inquiétante, avec six matches consécutifs sans victoire, dont quatre défaites consécutives, Paris 13 pourrait bien en profiter pour tirer son épingle du jeu. Avec un calendrier dont la difficulté est jugée comme moyenne, le club entraîneur par Maxence Flachez – qui a récemment pris la suite de Fabien Valéri – va affronter beaucoup de ses concurrents directs (Châteauroux, Nîmes, Rouen, Concarneau) et une seule équipe sur le podium, à savoir le leader Nancy.
Quoi qu’il en soit, tout reste à écrire sur le terrain. D’autant que le National ne cesse de démontrer, cette saison encore, que le moindre pronostic est difficile à faire, tant les équipes sont proches les unes et des autres.
Romain PECHON avec Enzo PAILOT
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport