Nîmes – Ancien président des Crocos, Jean-Louis Gazeau dézingue Rani Assaf : « Il est le pire président du football » | OneFootball

Où s’arrêtera la descente aux enfers du Nîmes Olympique ? En l’espace de cinq saisons, l’écurie gardoise a connu trois relégations, passant de la Ligue 1 au National 2 sans jamais réellement donner l’impression d’être en mesure de réagir. Le tout sous la houlette de son très décrié président Rani Assaf, en grande partie responsable du déclassement d’une institution qui avait pourtant réussi à s’installer durablement dans le panorama du football professionnel français.

Lui aussi président du NO de 2002 à 2014 et aujourd’hui actionnaire minoritaire, Jean-Louis Gazeau était l’invité de nos confrères d’ici Gard Lozère ce lundi. Interrogé sur la situation catastrophique de son club de coeur ainsi que sur le mandat d’Assaf, il n’a pas caché sa tristesse, sa colère et son avis très tranché sur un homme qu’il considère comme « le pire président du football ».

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« Mon coeur saigne depuis longtemps. C’était prévisible, mais je suis déçu comme vous ne pouvez pas le penser. Et je suis en colère. Parce que nous avions laissé un club avec un centre de formation, en Ligue 2. Je trouve qu’il n’y a pas eu la réaction nécessaire pour sauver le club […] Il est incontestablement le fossoyeur du Nîmes Olympique, c’est évident. Je pense qu’il n’est pas le seul responsable, mais il est quand même le grand responsable de ces dégâts, qui, j’espère, pourront être comblés. Mais je suis très pessimiste […] La question ne se pose pas. Je dirais qu’il est le pire président du football. Je n’ai jamais connu, dans le monde professionnel, un président qui n’assiste pas aux matchs de son équipe pendant deux ans, ça n’est jamais arrivé […] Je lui en veux pour la façon dont il a mené le club depuis le début. Parce que la montée, elle n’est pas due à Rani Assaf, elle est due au centre de formation et à monsieur Blacquart. Depuis le début, le club a été mal géré. Tous les salariés ont été licenciés. Il n’y avait plus de sponsor, c’est une gestion de destruction. »

Crédit photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport