Foot National
·3 février 2023
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·3 février 2023
Le président de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas dit toujours croire en une qualification pour une Coupe d'Europe en fin de saison, et charge encore son ex-directeur sportif Juninho.
Jean-Michel Aulas n'abdique pas. Après avoir défendu le "recrutement ambitieux" réalisé par son club cet hiver, le président de l'Olympique Lyonnais a également évoqué la mauvaise passe dans laquelle se trouve l'équipe professionnelle. Dixième, cette dernière paraît effectivement loin de ses ambitions initiales. Plus précisément, l'OL pointe aujourd'hui à onze longueurs de la cinquième place occupée par le Stade Rennais et qualificative pour la Ligue Europe Conference la saison prochaine. Déjà privé d'Europe cette saison, JMA ne compte pas vivre une deuxième de suite similaire. "Il y a toujours un espoir quand les chiffres permettent de l'atteindre", a estimé le dirigeant en conférence de presse ce vendredi après-midi.
Aux côtés de Vincent Ponsot et Bruno Cheyrou, mais aussi de ses recrues hivernales Jeffinho, Dejan Lovren et Amin Sarr, Jean-Michel Aulas en a également profité pour remettre une couche sur son ex-directeur sportif Juninho. Premier extrait, avec l'exemple d'un joueur recruté par le Brésilien à l'époque : "Quand je vois qu'on a prêté Camilo à Molenbeek, il faut remettre en perspective un certain nombre de choses qui n'ont pas été bien faites." Quelques minutes plus tard, l'historique président lyonnais est de nouveau revenu sur l'ancienne idole de Gerland, soutenue mercredi soir par les supporters au Groupama Stadium lors de la réception de Brest (0-0). Mais en se montrant plus apaisé.
"Juninho est aussi mon idole en tant que joueur, j'ai été ébloui par ce qu'il avait fait sur le terrain - comme le sont encore les supporters aujourd'hui - et au lieu de confier un équipement de footballeur hors normes, je lui ai confié un costume de directeur sportif. Force est de constater qu'on n'a pas réussi ensemble mais je me mets autant en cause que lui, d'autant plus parce que je l'ai choisi, a placé JMA. Je continue à lui souhaiter son anniversaire, de bonnes fêtes. Il est le bienvenu. Cet éblouissement m'a peut-être fait faire des bêtises. (...) Cela restera un grand joueur, on ne lui enlèvera jamais. J'ai vécu des expériences dont il s'en souviendra. La confiance était totale et si elle peut l'être encore demain, ça sera avec plaisir. Je ne l'ai pas eu récemment, je n'ai pas essayé. S'il y a une forte volonté, on le fera", a-t-il promis.
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