OL - Sidney Govou se livre sur la situation "lunaire" de l'OL et tacle Jean-Michel Aulas ! | OneFootball

Pour Le Progrès, Sidney Govou a analysé la situation actuelle de l'OL, rétrogradé à titre conservatoire par la DNCG. Pour l'ancien joueur, cela est la conséquence d'une mauvaise gestion financière du club.

Passé devant la DNCG vendredi, l'OL a été sanctionné pour sa mauvaise situation financière et a écopé d'une rétrogradation en Ligue 2 à titre conservatoire à l'issue de la saison et d'une interdiction de recruter pour le prochain mercato hivernal. Une situation qui plonge le club lyonnais dans l'urgence pour récupérer des fonds afin de renflouer les caisses et de combler une dette qui s'élève à 505 M€. De son côté, Sidney Govou, ancien joueur de l'OL, a analysé la situation "lunaire" dans laquelle est plongée l'Olympique Lyonnais.

Sidney Govou sans filtre sur la situation de l'OL

"L’OL qui se retrouve interdit de recrutement et rétrogradé de façon provisoire, c’est dur, même si je pense que ça ne se réalisera pas. 60 % des clubs français sont dans une situation similaire, simplement l’OL a l’obligation de publier ses comptes par rapport à la Bourse. Mais ça montre que l’économie du foot, quand elle est gérée par des gens qui ne la connaissent pas en France et en Europe, va dans le mur. (...) Si l’équipe de l’OL marchait bien, Cherki serait vendu pour 60M€. L’équipe marche moins bien depuis deux ans, le prix est descendu à moins de 25M€. Les dirigeants à Lyon n’ont pas compris ça.

La situation est aussi impactée par la gestion des dernières années Aulas, qui a lui aussi fait de la spéculation. Textor a hérité d’une situation qui n’était pas idéale. Cette situation est lunaire. Il faudrait une relation entre les gens qui gèrent l’argent et ceux qui connaissent le foot. Or, ils s’opposent souvent. Quand on laisse plus d’entrées à l’un qu’à l’autre, c’est valable dans les deux sens d’ailleurs, la gestion n’est pas bonne. Il faut trouver le bon équilibre, et c’est ce qu’il y a de plus compliqué", a confié Sidney Govou dans les colonnes du Progrès.

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