Foot National
·1 novembre 2024
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·1 novembre 2024
Dans une interview accordée à la Provence, Jean-Pierre Papin est revenu sur la décision de l’Olympique de confier les rênes de l’équipe première à Jean-Louis Gasset, en fin de saison dernière.
L’équipe réserve de l’Olympique de Marseille, qui est actuellement en tête du groupe J du championnat National 3, traverse une période difficile en interne. Jean-Pierre Papin, actuel de cette jeune équipe phocéenne, a récemment réclamé l’ouverture d’une enquête interne pour des faits de harcèlement moral à son encontre. Le Ballon d’Or 1991 vise directement Ali Zarrak, bras droit de de Medhi Benatia (conseiller sportif). Dans une interview accordée à la Provence, l’ancien attaquant de l’équipe de France a partagé son calvaire : "Moi, j'ai un problème avec une certaine personne et je ne m'en cache pas. Je suis coach et je ne peux pas accepter que cette personne-là choisisse mes cinq remplaçants. Tout est cloisonné. La Pro 1 ne peut pas venir en Pro 2 sans passer par cette personne, et moi je ne peux pas aller voir la Pro 1 sans passer par lui. Excusez-moi, mais je ne dois avoir besoin de personne pour aller voir un entraîneur. Ça ne peut plus durer. Je ne peux pas vivre comme ça toute ma vie.
Jean-Pierre Papier évoque également les menaces dont il a été victime il y a quelques semaines : "Une moto avec deux mecs dessus s'est arrêtée et ils m'ont demandé de me casser d'ici. Une plainte a été déposée. Je vis avec trois voitures de sécurité devant chez moi et c'est insupportable à vivre." Malgré tout, il assure qu'il n'a qu'il n'a "aucun souci avec la direction de l'OM. Parfois, en lisant la presse, j'ai l'impression que j'ai des soucis avec tout le monde. Mais je n'ai aucun problème avec Pablo (Longoria). Quand j'ai besoin de le voir, je le vois."
Toujours dans les colonnes de la Provence, Jean-Pierre Papin est revenu sur la décision de l’Olympique de confier les rênes de l’équipe première à Jean-Louis Gasset, en fin de saison dernière : "J’ai peut-être été touché, oui, mais c’est de l’ambition. Après, j’ai passé des super moments avec Jean-Louis, il venait tout le temps nous voir à l’entraînement et discuter avec nous. C’était la première fois que je voyais un coach de l’équipe pro qui venait voir les gamins. Et quand il en a eu besoin, il les a pris. Cette saison, De Zerbi est pareil. Mais sans coupe d’Europe avec un match par semaine, il a moins besoin de jeunes. Je le comprends très bien."
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