Où en sont les cracks ITALIENS ? Episode 1 : Aaron Ciammaglichella | OneFootball

Comme le raconte Ultimouomo.it, en été, le Torino a décidé de ne pas prêter Aaron Ciammaglichella, croyant qu’il pourrait être utile à l’équipe première. À 19 ans, il a fini par ne jouer que quelques minutes contre l’Atalanta, voyant son coéquipier du même âge, Njie, lui passer devant dans les préférences de Vanoli. Bref : il s’est retrouvé dans un flou assez typique pour les jeunes talents italiens : trop fort pour la Primavera, mais considéré comme trop immature pour l’équipe première. Et sommes-nous certains que les catégories inférieures soient la meilleure opportunité de progression pour Ciammaglichella ?

Son rôle ne lui facilite pas la tâche : au milieu de terrain – où il peut jouer dans un double pivot ou en tant que mezzala – il occupe une position délicate, pleine de responsabilités et où les erreurs peuvent facilement affecter les résultats. En le voyant jouer, avec sa manière de conduire le ballon à petits pas avec l’extérieur, de rentrer vers l’intérieur et de regarder le jeu en verticalement, on pourrait croire que Ciammaglichella est un ailier. Mais avec une foulée qui n’est pas particulièrement explosive, il joue en réalité au milieu, où il démontre néanmoins une vision du jeu et une qualité de passe remarquables. Ce qui frappe surtout, c’est sa capacité à protéger le ballon et à avancer, devenant dangereux près du but.

On parle de lui depuis qu’il est enfant, pratiquement, et cette pression ne l’aide pas dans son adaptation chez les professionnels. Après tout, il est né à quelques pas du stade Filadelfia, et un engouement inévitable s’est créé autour de lui (y compris une apparition dans les listes des meilleurs jeunes du *Guardian*). En novembre, des recruteurs du PSG sont venus l’observer lors des matchs de l’Italie U20 contre la Pologne et la Roumanie. Ciammaglichella a très bien joué.