« Oublier tout ce que l’on a fait jusqu’ici » : Toutes les déclarations de Bruno Genesio avant Borussia Dortmund – LOSC | OneFootball

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Le Petit Lillois

·4 mars 2025

« Oublier tout ce que l’on a fait jusqu’ici » : Toutes les déclarations de Bruno Genesio avant Borussia Dortmund – LOSC

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L’après-midi a été riche pour la délégation lilloise ce lundi, qui découvrait le Signal Iduna Park aux alentours de 20 heures. Bruno Genesio s’était présenté en conférence de presse quelques minutes plus tôt. Il introduisait ainsi ce Borussia Dortmund – LOSC, match programmé ce mardi 04 mars à 21 heures dans le cadre des 8es de finale de la Ligue des Champions.

Vous avez connu Serhou Guirassy à Rennes, que pouvez-vous nous dire sur lui et sur son profil ?


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Je me souviens d’un joueur qui avait un gros potentiel athlétique et technique. Il était déjà buteur. Mais je me souviens aussi d’un joueur qui n’avait pas forcément conscience de tout ça et qui avait besoin d’étapes dans sa carrière pour se développer, pour prendre confiance en ses qualités. Je crois qu’aujourd’hui, c’est ce qu’il a réussi à faire. Il a conscience de ce qu’il est capable de faire et il le fait sur le terrain. Il était quasiment le même joueur à Rennes qu’il est aujourd’hui au Borussia. Si ce n’est qu’il manquait cette confiance qui fait beaucoup, et notamment pour les attaquants.

Comment rebondir après Paris et à quoi vous attendez-vous sur ce match face à Dortmund ?

Rebondir, c’est l’essence de notre job, que ce soit nous le staff ou l’équipe. Très vite, on est passé à autre chose pour deux raisons. La première, c’est parce que j’ai quasiment tout mal fait dans ce match. Et aussi parce qu’on a joué une équipe qui est certainement une des meilleures d’Europe actuellement. Comment passer à autre chose ? Le plus important, ce n’est pas de demander pourquoi on a perdu, mais surtout de corriger et d’améliorer ce qui n’a pas fonctionné samedi.

Comment allez-vous gérer l’aspect émotionnel d’une telle rencontre, d’une telle ambiance ?

On est dans les 16 meilleures équipes européennes. C’est aussi pour vivre ce genre de moment qu’on est là, qu’on fait ce métier. Je ne suis jamais venu ici dans ce stade, mais je sais, pour en avoir parlé avec ceux qui l’ont fait, que c’est assez impressionnant. Je crois aussi que c’est dans ces moments-là qu’on voit les bonnes équipes, les bons joueurs, les gens qui sont capables de se transcender.

Même si ce sera une ambiance peut-être un peu hostile, on aura aussi 4500 supporters. Aussi pour eux, il faudra gérer nos émotions dans les temps forts de notre adversaire.

Le match contre Dortmund sera à priori complètement différent de celui de Paris. Comment est-ce qu’on pourrait définir cette équipe de Dortmund ? A quoi est-ce vous vous attendez ?

C’est une équipe qui a un peu changé avec l’arrivée du nouveau coach, qui met un peu plus de pressing dans son jeu défensif, qui est très performante sur les coups de pied arrêtés, ce qui était déjà le cas avant, mais encore plus aujourd’hui. C’est une équipe qui a des individualités fortes et qui est, il ne faut pas l’oublier, le dernier finaliste de la Ligue des Champions.

C’est un club qui a énormément d’expérience. A mes yeux, cela en fait le favori de cette double confrontation. Maintenant, on a aussi un peu d’expérience dans cette compétition, notamment sur les gros matchs qu’on a pu jouer en face de groupe. Même si on sait très bien que sur une confrontation à élimination directe, c’est un petit peu différent.

La Ligue des Champions, avec cette double confrontation, est devenue éliminatoire. Qu’est-ce que cela change pour vous dans l’approche mentale ? Comment construire un duel en deux fois 90 minutes ?

C’est complètement différent de la phase de groupe, mais on a déjà eu affaire à ce genre de match, puisqu’au mois d’août, on a eu un tour de barrage et un tour de play-off. Là aussi, c’était éliminatoire et on a su faire face. Donc, on est habitués aussi à ce genre de match. Ce sont des matchs à gérer différemment des matchs de groupe, puisque demain soir, après le match, on sera seulement à la mi-temps de la confrontation. Ce qui sera très important, c’est à la fois de jouer notre jeu, bien sûr, mais de maintenir toutes nos chances de qualification pour le match retour.

Est-ce que le fait que Nico Kovac connaisse la Ligue 1 parfaitement vous enlève une part de surprise ?

Il connaît très bien la Ligue 1. Il a été assez élogieux sur la Ligue 1 et sur notre équipe, donc je pense que s’il pouvait y avoir un soupçon de complexe de supériorité de la part de notre adversaire, ça ne sera pas le cas demain. Je l’ai bien vu. Il y a beaucoup de respect de la part des deux équipes, des deux clubs, et on s’attend à un gros match, mais on est prêt, même si, je vous le répète, de par leur expérience, de par leur vécu, je pense que le Borussia est légèrement favori.

Avez-vous l’impression d’une sorte de force collective dans votre équipe lorsque vous jouez en Ligue des Champions ? Quelque chose de différent ?

Oui, c’est vrai que sur les 12 matchs qu’on a disputés depuis le début de cette compétition, on ressent ça, on ressent cette volonté de refuser la défaite, d’aller chercher la victoire. Je pense que c’est aussi ce qui a fait notre force. Mais il faut aussi d’autres qualités. Il faut bien sûr des qualités techniques, des qualités tactiques, des qualités athlétiques aussi, pour réussir à faire ce qu’on a fait, mais maintenant il faut aussi, je pense, un petit peu oublier ce qu’on a fait, parce que ce qui est important dans le foot, c’est ce qui arrive, et là on a un match demain qui va être très important. C’est à nous d’être prêts pour ce gros match, pour le jouer fond et surtout ne pas faire ce que l’on a fait Paris. C’est-à-dire avoir l’impression de ne pas jouer finalement.

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