Pourquoi Anthony Knockaert (ex-VAFC) a pris sa retraite à 32 ans ? | OneFootball

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·10 octobre 2024

Pourquoi Anthony Knockaert (ex-VAFC) a pris sa retraite à 32 ans ?

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Outre le fait d’avoir réglé ses comptes avec la direction du VAFC, Anthony Knockaert a également profité de son passage dans l’émission Le Club des 5 pour expliquer les raisons de sa retraite professionnelle précoce, à seulement 32 ans.

Une usure mentale pour Anthony Knockaert

« Je sais que j’ai encore le niveau, notamment après le match contre Lyon il y a quelques mois. Je pouvais encore performer, mais je pense que c’est un tout. J’ai commencé très jeune, j’ai fait énormément de sacrifices, j’ai été énormément à l’étranger. Je voulais me rapprocher de ma famille et profiter de la vie. Beaucoup de gens ne se rendent pas compte que ce sont des sacrifices énormes. Pour moi, j’étais arrivé au bout du bout mentalement. Je n’avais plus la passion et je ne ressentais plus les émotions que je ressentais quand j’étais jeune. Peu importe ma carrière, je m’étais toujours dit qu’il fallait arrêter le jour où je n’aurais plus faim. J’avais pris ma décision juste après le match contre Lyon (avril 2024). «


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Le VAFC « est géré par des incompétents » selon Anthony Knockaert

Un plaisir retrouvé en amateur

« En toute honnêteté, je savais que je n’aurais plus ce que je voulais, que ce soit en termes de club ou financier. J’étais prêt à ça, ce n’est pas ce qui a motivé ma décision. Je ne me voyais pas repartir pour un an dans un pays étranger ou ailleurs en France. Aujourd’hui, je joue dans un club amateur à Mouscron, je revis, je m’éclate. Je ne me voyais pas refaire une saison avec les entraînements, je ne supportais plus ça. Je sentais que j’arrivais à la fin. Déjà la saison dernière, avant de signer à Valenciennes, j’avais été clair avec le directeur sportif. Je savais que ça pouvait être ma dernière année.

Je pense que mes quatre saisons difficiles à Fulham sur le plan mental sont à l’origine de ma décision. Cela m’a un peu écoeuré du football. Cela fait des années que j’y pensais. Le fait d’avoir passé une année complète avec mon fils, de le voir jouer, je vivais une vie normale. Je me suis retrouvé tout seul à l’étranger après mon divorce. C’était difficile, même si c’était à Londres. J’avais besoin d’un petit cocon. Je voyais mon fils grandir et il était temps d’arrêter au plus vite. Plus j’avançais, plus ça devenait dur mentalement. Sachant que je peux être plus fébrile mentalement que d’autres, j’ai payé tout ça. »

Valenciennes ? Cela a été une année difficile, la plus difficile en termes de football dans ma carrière.

Sa dernière année à Valenciennes

« Personnellement, ça s’est bien passé. Au niveau de l’équipe, si je peux me permettre, ce n’était pas le mieux que j’ai vécu. On manquait de qualité. Il n’y en avait pas assez pour espérer mieux. Humainement, c’était un bon groupe, on rigolait bien, malgré les résultats. Cela a été une année difficile, la plus difficile en termes de football dans ma carrière. Je pense que j’étais respecté dans le vestiaire, mais je ne pouvais pas faire plus. J’ai été habitué à jouer avec des joueurs de bien meilleure qualité. Quand tu joues dans une bonne équipe, tes qualités ressortent directement. Tu es au diapason du groupe. Demain, tu mets un bon joueur à Southampton, je pense qu’il ne va pas être aussi performant qu’à Tottenham. »

Source : Le Club des 5

Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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