Parisfans.fr
·14 mars 2024
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Le Paris Saint-Germain s’est imposé 3-1 face à Nice (résumé vidéo PSG/Nice) ce mercredi au Parc des Princes dans le cadre des quarts de finale de la Coupe de France 2023-2024. Après ce match, l’entraîneur parisien Luis Enrique (53 ans) s’est exprimé en conférence de presse. L’Espagnol a
Qu’avez-vous pensé de la 1ere demi-heure et que faudrait-il faire dans les temps faibles ?
Je pense que ça a été les meilleures 35 premières minutes du PSG qu’on ait vues cette saison. On a joué contre un adversaire très fort défensif, aussi bon que Brest dans la défense. Et qui sait créer des occasions de but. Malgré tout, on a dominé le match, en étant lucide et en ayant beaucoup d’occasions de but très claires. Nous avons été complets.
Mais le football est parfois curieux et injuste. On encaisse un but étrange, ça ouvre une période de doutes. Cela redonne confiance à l’adversaire et lui fait croire qu’il peut décrocher le nul. C’est le football, il n’y a pas de justice.
En deuxième mi-temps, on a été concentrés, supérieurs, ça reflète la domination du PSG. Ça va nous aider à améliorer nos performances pour la suite.
Vous disiez récemment que vos décisions ne faisaient pas toujours plaisir à vos joueurs. Un match comme celui de ce soir et le fait que vous soyez en lice dans trois compétitions vous aide-t-il à avoir l’adhésion de votre groupe ?
Cela m’est égal ! C’est normal que les joueurs ne soient pas contents de ne pas jouer et qu’ils soient en colère. Aujourd’hui, ceux qui n’ont pas joué ne sont pas contents. Mais l’objectif, c’est quoi ? L’objectif, c’est que le club gagne. Si un joueur signe, il doit être à 100 % tout le temps. Je regarde beaucoup ce qu’il se passe lors des entraînements.
Le PSG ce n’est pas une ONG, mais un club de foot ! Si le coach a confiance en toi, c’est parfait, profite de tes minutes. Si ce n’est pas le cas, entraîne-toi, améliore-toi… que ce soit juste ou pas, que ça plaise, cela ne m’intéresse pas.
Vous êtes encore en course sur trois tableaux. Jusqu’ou peut aller le PSG cette saison ?
Le football est ce petit ballon qui bouge tout le temps et se charge de remettre tout le monde à sa place. L’équipe s’améliore, mais tout va dépendre de la volonté des joueurs à poursuivre dans cette voie, à se surpasser. C’est un moment clef de la saison. On n’a peur de personne, mais on reste humbles. L’idée est que tout le monde garde l’envie de rester dans ce projet, d’être compétitif. Il faut que tout le monde reste connecté et ait de l’ambition.
La capacité d’adaptation de Beraldo vous surprend-elle ?
Ce qui me plaît le plus chez Beraldo, c’est son intelligence situationnelle. Il est très calme, tranquille, sait fixer les attaquants adverses avec le ballon. Cela nous permet d’avoir des supériorités Et sans ballon, il est très intelligent. C’est ce qu’il faut quand tu affrontes de bons attaquants, rapides ou puissants. Je le redis, c’est une vraie réussite de la part de Luis Campos. On est enchanté de l’avoir avec nous. Nous sommes ravis. Ce qui est étrange, c’est qu’il s’adapte avec autant de facilité. Il ne semble pas Brésilien, on dirait qu’il est Parisien.
Avez-vous un souhait pour le tirage au sort en LDC ?
J’ai adoré les matchs que j’ai pu voir mardi en Ligue des champions. C’est super de pouvoir regarder des matchs en sachant qui tu es qualifié. Je ne vous donnerai pas mes préférences. Ce que je sais en revanche, c’est que personne ne souhaite tomber sur le PSG. Nous sommes excités à l’idée de jouer ces quarts.