Robert Malm sur le conflit beIN Sports-supporters en Ligue 2 : « On ne le vit pas très bien, pour ne pas dire très mal » | OneFootball

Alors que les protestations faiblissent mais que certains groupes de supporters de Ligue 2 (notamment ceux de Lorient) poursuivent leur combat contre le diffuseur beIN Sports et sa programmation du multiplex le vendredi soir, va-t-il enfin être l’heure de trouver un accord convenant à tous ? Ancien joueur de Grenoble, Dunkerque ou des Merlus entre autres et désormais commentateur depuis de nombreuses années pour la chaîne qatarie, Robert Malm s’est exprimé sur cet épineux sujet au micro de France Bleu Normandie dans l’émission Allo Malherbe ce lundi. Il déplore ce conflit et ses conséquences, qui nuisent à la retransmission des matchs et à son travail notamment, tandis que les supporters revendiquent toujours des matchs le samedi soir comme cela était initialement prévu par la LFP et les clubs, qui ont vendu des abonnements en ce sens pendant l’été.

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« On ne le vit pas très bien, pour ne pas dire très mal. Depuis que nous avons la Ligue 2, c’est à dire depuis 2012 donc plus de 12 ans, on a toujours programmé le multiplex le vendredi avec des affiches le samedi (sauf depuis quelques saisons, NDLR). Ce n’est pas quelque chose de nouveau, ce n’est pas quelque chose qu’on expérimente. J’ai moi même joué le vendredi soir. On se démarquait de la Ligue 1, c’était le jour de la Ligue 2 le vendredi. Ce n’est pas non plus quelque chose que les clubs ont su au dernier moment. Quand il y a eu l’appel d’offre, premièrement nous étions les seuls à y aller et deuxièmement, pour qu’on puisse traiter la Ligue 2 de la manière qu’elle mérite d’être traitée, comme depuis qu’on le fait, le multiplex avait sa place le vendredi sur la grille de notre chaîne. »

« Maintenant, j’entends la grogne et je la comprends aussi. On se fait taper dessus mais on est un peu seuls aussi. Les clubs sont au courant et ne sont pas nombreux à être venus à nos côtés pour s’expliquer. C’est dommage. Je peux comprendre le mécontentement que l’on manifeste. Mais que les choses soient aussi violentes verbalement en disant qu’on « tue la Ligue 2 » – alors que je pense que la Ligue 2 n’a jamais coûté aussi cher à un diffuseur depuis qu’elle existe – mais aussi avec les lasers que l’on peut prendre pendant les retransmissions de match : c’est quelque chose qui, pour moi, est déplacé et n’a pas sa place dans un stade. Nous, on ne veut que le bien de la Ligue 2, on veut la traiter de la meilleure des manières possibles. Certes il y a des clubs qui se détachent plus que d’autres, mais on a toujours fait en sortes de bien traiter les clubs d’année en année. »