Ruben Aguilar : « On n’a pas le droit à l’erreur » | OneFootball

Arrivé cet été en provenance de Monaco, Ruben Aguilar s’est rapidement intégré au collectif lensois. Alors que le dernier match de l’année civile se profile à Nice (17e journée de Ligue 1), le piston droit est revenu sur le besoin de couper à l’approche des fêtes. Pour rappel, le coach Franck Haise a promis du rab pour les vacances en cas de succès à Nice.

Lensois.com : Ruben Aguilar, la promesse d’avoir plus de jours de repos en cas de victoire à Nice est-elle un challenge intéressant ? C’est le coach qui vous a donné l’info ? (rires). Il y a un challenge en place, si on un bon résultat à Nice, le staff nous octroie quelques jours supplémentaires. Ce sera une dure bataille, mais on va essayer de gagner et pouvoir souffler comme il se doit.

Comment on gère cette fatigue mentale et physique avec ce dernier match ? On gère comme on gère tout les matches. C’est le dernier de l’année. On est encore plus excité car on veut faire un bon résultat pour bien couper même si il y a de la fatigue. Les sportifs de haut niveau gèrent. On nous accompagne au sein du club. Ce sont plein de détails pour nous permettre de nous évader.

« Le rythme est infernal »

Avec la Ligue des Champions, il y a beaucoup plus de déplacement, des nuits courtes etc… Comment on gère tout cela ? Il faut avoir une femme qui gère les nuits le mieux possible (rires). L’année dernière et les saisons d’avant, j’avais l’habitude d’avoir ce rythme-là. Quand c’est nouveau, cela peut être délicat à gérer, mais ici le club a mis en place des choses spécifiques pour que cela se passe bien. Ça passe très vite, le rythme est infernal. On a l’habitude. Cela fait partie du métier. On vit pour ça.

Vous possédez de très bonnes statistiques physiques que ce soit collectif mais également de manière individuelle. Comment pouvez-vous analyser tout cela ? Ce sont des sacrifices, des améliorations au quotidien, une hygiène de vie irréprochable. Si on est pas sérieux une ou 2 fois, cela peut vite devenir compliqué surtout avec un jeu physique comme le mien. On n’a pas le droit à l’erreur dans le domaine du sommeil, de la nutrition, aux entrainements. Avec les datas, on sait mieux gérer la fatigue. Il faut faire preuve de sérieux pour pouvoir performer.

« On sait quand on peut se lâcher »

A l’inverse de la saison dernière, il n’y a pas de boxing day. Que préférez-vous ? La coupure va faire du bien. Le match à la reprise sera un gros match face à Monaco. Ce sera bénéfique. Il y aura une vraie coupure. Je préfère ce système là.

En parlant de sacrifices, est-ce que parfois vous vous autorisez des excès notamment lors des fêtes ? Il faut être sérieux. Manger des légumes vapeur ou du poisson quasi quotidiennement, ce sont des sacrifices. On fera des fêtes après la carrière. On fait des sacrifices parfois lors des sorties entre amis. C’est pour la bonne cause, jouer des compétitions incroyables. On sait quand on peut se lâcher. Profiter avec les proches, lâcher la corde fait partie de la vie. Je ne pourrais pas faire de repas XXL chaque jour. S’octroyer des petits plaisirs, fait du bien. Il faut savoir se gérer. Il y aura peut-être une petite part de buche à Noël (rires).