Rummenigge persiste et signe : objectif Florian Wirtz ! | OneFootball

À cinq jours du huitième de finale aller de la Ligue des champions face au Bayer Leverkusen, le président du conseil de surveillance du Bayern Munich Karl-Heinz Rummenigge a réaffirmé son désir de recruter Florian Wirtz cet été dans une interview accordée au quotidien « Abendzeitung » ce vendredi. Un dossier qui risque d’être difficile à boucler.

« Uli Hoeness

(président honoraire du Bayern)

a déclaré que Wirtz était son rêve, et c’était poli »

, osait Karl-Heinz Rummenigge ce vendredi au quotidien Abendzeitung. Désormais, les politesses ne sont plus de mise à cinq jours du huitième de finale aller de Ligue des champions face au Bayer Leverkusen.

Le président du conseil de surveillance du Bayern Munich a relancé l’offensive pour l’international allemand de 21 ans, après avoir déjà fait part de son souhait de l’enrôler il y a deux semaines avant le match nul face au Bayer en Bundesliga (0-0). « Tout le monde au Bayern est d’accord pour dire qu’il est le joueur que nous voulons enrôler. Pas pour affaiblir Leverkusen mais pour nous renforcer. Wirtz est le meilleur joueur d’Allemagne », a-t-il poursuivi.

Pour autant, l’affaire s’annonce difficile à ficeler en raison du nombre de prétendants et de son statut de septième joueur le plus cher du monde, selon l’Observatoire du football du Centre international d’étude du sport (CIES) qui le valorise à 151,2 millions d’euros. Cette saison, il totalise 15 buts et 13 passes décisives en 36 apparitions toutes compétitions confondues et son contrat court jusqu’en 2027.

« Si nous voulions le joueur, nous devrions réfléchir à un financement. Notre compte à terme n’est plus aussi riche qu’il l’était », a concédé Rummenigge, mais il rappelle que le Bayern a déjà prouvé « dans le dossier Harry Kane que nous pouvons aller jusqu’au bout. Et si nous étions convaincus qu’un joueur améliorerait vraiment beaucoup le club, nous essaierions de faire nos devoirs ». Reste à savoir si le Bayer se montrera coopératif à l’égard de celui qu’il considère désormais comme son plus grand rival.