[Seconde Ligue] Clara Bertrand : «On a un groupe super sain, c’est ça qui fait la force de cette équipe» | OneFootball

La saison parfaite existe-t-elle ? Difficile à dire, mais en tout cas, à Lens, on s’en approche. En plus d’ajouter des cartons au tableau des scores et de développer un jeu toujours plus attrayant, le Racing parvient aussi à faire émerger de jeunes talents. Clara Bertrand, 18 ans et arrivée à Lens en juillet dernier, monte en gamme. Elle a participé au succès des Lensoises contre Rodez hier.

Lensois.com : Clara Bertrand, ça fait 10 victoires en 13 matchs. C’est un très beau bilan. Il y a du jeu, toujours. Il y a des buts, toujours. On a l’impression que rien ne peut arriver à cette équipe ? On a su directement marquer le premier but, mais on s’est fait égaliser. On a réagi vite, tout de suite (dans la minute, NDLR). Et après, on a enchaîné, on a mis le troisième. C’est clair que ça nous a fait du bien, la série continue.

Cette égalisation arrive. Il y a eu des occasions plus ou moins franches avant. Mais en tout cas, vous n’avez pas réussi à mettre le deuxième tout de suite. On a eu des occasions, mais c’est sûr qu’on a mis un peu de temps à marquer ce deuxième but. Mais bon, on a réussi. C’est le principal. Et ça fait du bien, c’est clair. Surtout, l’important, c’était de pouvoir agir tout de suite. Parce qu’on pouvait perdre confiance. On leur a laissé un peu d’espoir, mais on a directement su réagir et marquer le deuxième but, puis le troisième. C’est vrai qu’après, ça s’est enchaîné assez vite.

Expliquez-nous aussi comment vous vivez cette saison ? On a un groupe super sain. Et je pense que c’est ça qui fait la force de cette équipe. En dehors du terrain, on est vraiment soudées, et ça se ressent sur le terrain. Franchement, c’est top.

Vous en parlez un petit peu de la D1 ? Franchement, on voit match après match. Mais on s’autorise à rêver. On essaie de gagner. Le fait d’avoir autant d’avance, ça motive. Gagner les matchs, il faut être premier au classement. On veut rester en tête du classement, il n’y a pas de relâchement. Jusqu’à la fin de saison, on ne sait pas comment ça va se passer, ce qui va arriver. Et on reste motivées.