Real France
·29 septembre 2024
Real France
·29 septembre 2024
L'entraîneur de l'Atletico de Madrid, Diego Simeone, s'est exprimé en conférence de presse après le match nul contre le Real Madrid (1-1).
Que pensez-vous de ce qui s'est passé avec les supporters ? "Nous devons tous aider. Les gens qui ont lancé ces briquets, comme ceux qui l'avaient fait au Bernabeu à l'époque où Courtois jouait chez nous et qu'il en a reçu un sur la tête, ne font pas bien. Mais nous, les protagonistes, nous n'aidons certainement pas quand nous sous-estimons les gens, nous les accablons, nous les provoquons et que nous les mettons en colère. Nous devons essayer de les calmer, de comprendre dans quelles situations on peut célébrer et comment. On peut célébrer un but mais pas en regardant les tribunes, lever le poing et faire un tel geste (ndlr : il parle de Courtois) parce qu'ensuite les gens se fâchent. La réaction n'est pas justifiée mais le geste initial non plus."
Correa : "C'est l'un des 10 joueurs qui a le plus grand nombre de matchs. Il s'énerve parce qu'il veut jouer. Parfois, l'entraîneur choisit d'autres joueurs. Il nous apporte beaucoup quand il entre en cours de match mais il est clair qu'il ne veut pas seulement ce rôle."
Le match nul : "On a correctement défendu en première mi-temps, on n'a pas bien joué. On aurait but faire mieux sur certaines situations. En deuxième, nous étions bien dans le match et on a pris ce but. L'équipe a mieux joué, elle a provoqué du danger et je pense que nous méritons le match nul."
Qu'avez-vous dit aux gens dans la tribune ? "Qu'ils restent tranquilles. Que rien ne justifie ça. Nous avons besoin qu'ils prennent soin du club, qu'ils poussent l'équipe. Attention aussi à ceux d'entre nous qui jouent les victimes. J'assume les responsabilités, toutes, et il est clair que Courtois a aussi la sienne."
Vous pensez qu'il y a provocation de Courtois ? "Ça s'est déjà produit avec lui au Bernabeu. Un briquet l'a touché à la tête quand il jouait à l'Atletico. Cela ne devrait pas arriver, les clubs doivent faire en sorte que ça n'arrive pas mais attention à ne pas se faire passer pour les victimes. Parce que si on provoque, il peut y avoir une réaction et on ne peut pas provoquer. Qu'on s'appelle Simeone, Courtois, Vinicius, Messi ou Griezmann. Nous pouvons aussi commencer à sanctionner ceux qui provoquent sur le terrain. Celui qui lance le briquet ne vient plus au stade et nous sanctionnons aussi celui qui le provoque."