Le Petit Lillois
·20 février 2025
Stade Rennais – LOSC : La Direction de l’arbitrage de la FFF justifie le penalty accordé à Ngal’ayel Mukau

Le Petit Lillois
·20 février 2025
À l’issue de chaque journée de Ligue 1, la Direction de l’arbitrage de la FFF analyse certaines situations ayant nécessité l’utilisation du VAR, qu’elles soient sujettes ou non à polémique. Elle s’est cette fois-ci penchée sur le penalty accordé aux Lillois lors de Stade Rennais – LOSC.
Dans le cadre de la 23e journée de Ligue 1 McDonald’s, le LOSC se retrouvait opposé au Stade Rennais, équipe en difficulté cette saison qui détenait cependant enfin une dynamique positive grâce à l’arrivée récente de Habib Beye sur son banc. Cette opposition a été marquée par le retour de Nabil Bentaleb, buteur pour ses premiers pas sur un terrain depuis l’incident survenu en juin dernier. Outre cette belle histoire, certains faits de jeu ont, ou auraient pu, influer sur le scénario de cette partie au dénouement victorieux pour les Dogues (0-2).
Habituée à analyser et expliquer les situations ayant nécessité un recours à l’assistance vidéo, la Direction de l’arbitrage de la Fédération française de football s’est tournée vers la rencontre ayant opposé le LOSC au Stade Rennais dimanche et a choisi, plutôt que sur le carton rouge (75′), de se focaliser sur le penalty accordé aux Lillois au cours de la première période.
L’analyse débute à la 40e minute lorsque, dans la surface, Christopher Wooh se retrouve sur la course d’une tentative à bout portant décochée par Ngal’ayel Mukau (40′). Il la détourne alors de sa trajectoire par l’intermédiaire de son bras droit, sans pour autant que Romain Lissorgue, arbitre du soir, n’intervienne. C’est l’assistance vidéo à l’arbitrage qui l’interpelle quelques instants plus tard, « considérant qu’il s’agit d’une erreur manifeste de ne pas sanctionner ce geste, explique la FFF. L’arbitre décide finalement d’accorder un pénalty et d’avertir le joueur fautif. »
Dans son analyse, la Direction de l’Arbitrage de la Fédération française de football estime que « la décision finale prise par l’arbitre grâce à l’intervention de l’arbitre vidéo est celle attendue : pénalty et avertissement au défenseur pour comportement antisportif », détaille-t-elle. Les images visualisées par le corps arbitre « montrent clairement que le défenseur intervient en avançant délibérément son bras droit en direction du ballon qui se dirigeait vers le but, dans une position qui augmente artificiellement la surface couverte par son corps, ce qui est sanctionnable au sens de la loi 12″, poursuit-elle, justifiant ensuite l’absence de carton rouge par l’incertitude régnant autour du caractère « manifeste » de l’anéantissement d’une action de but au vu du positionnement du gardien.
Ce fait de jeu n’a de toute façon pas eu d’incidence sur la rencontre, puisque Brice Samba choisissait le bon côté et plongeait pour stopper la tentative de Chuba Akpom (44′) juste avant la pause.
Direct
Direct