Stade Rennais Online
·6 mars 2025
Stade rennais - PSG / Beye : « On doit avoir l’ambition de jouer cette équipe comme toutes les autres »

Stade Rennais Online
·6 mars 2025
Avant la réception du PSG samedi, Habib Beye est passé en conférence de presse. PSG : Ça a été assez impressionnant collectivement. Sur ces matchs, ça se joue à des détails. (…)
Avant la réception du PSG samedi, Habib Beye est passé en conférence de presse.
PSG : Ça a été assez impressionnant collectivement. Sur ces matchs, ça se joue à des détails. Liverpool a maitrisé peu de choses, pour Paris c’est cruel.
Onze remanié du PSG : Ça ne change rien, on prépare à avoir une équipe très compétitive. Quand elle est remaniée elle est toujours ultra compétitive. Elle l’a démontré à chaque fois en Ligue 1. Ça ne change pas le travail de cette semaine et l’ambition qu’on aura dans ce match. Ces équipes là se reconditionnent très vite après des résultats négatifs. On aura des équipes avec la volonté de venir au Roazhon Park et de gagner. Nous la volonté sera la même. On les a analysé depuis le début de saison. On doit être sur les détails, voir ce qu’ils sont capables de très bien faire, et essayer d’exploiter toutes les petites failles dans leur jeu. Il y en a peu, mais on s’y est attachés cette semaine avec une croyance et une ambition intacte.
Match du PSG : Hier le Liverpool qu’on a vu n’est pas le Liverpool qu’on connait en Premier League ou en Ligue des Champions. Ça prouve à quelle point le PSG est capable d’avoir du contrôle, de changer les intentions des équipes contre lesquelles il joue. Ce phénomène d’imposition, hier il était constant.
Luis Enrique : Je n’ai pas d’ambition à le copier, j’ai beaucoup de respect pour l’entraineur qu’il est mais je veux juste incarner mes idées et être moi, Habib Beye coach. Vous croisez des gens inspirants mais il faut incarner vos propres idées et ne pas aller dans une copie éventuelle. (…) Quand je parle de football liquide je parle de football moderne, permettant d’avoir des équipes imprévisibles. J’admire son travail mais je ne suis pas du tout dans une logique d’inspiration.
PSG : On ne va se poser en victime. On sait quelle équipe est le PSG, leurs forces, qu’ils sont invaincus. Une fois qu’on a fait ce constat, soit on capitule et on se dit qu’ils sont trop forts, soit on y va avec la tête haute, les ambitions, et on a travaillé toute la semaine avec des joueurs qui comprennent ça. On ne va pas courber l’échine, on sera en difficulté mais solides, ensemble, et capables de montrer la qualité du Stade rennais.
Match nul bon résultat : Je n’irai jamais dans ce discours là. Je leur ai dit ce matin « on se donne l’ambition d’aller chercher ce qu’on veut ». Et à la fin le résultat sera le juge de paix. Le déterminer avant, c’est pour moi très compliqué. On doit avoir l’ambition de jouer cette équipe comme toutes les autres, avec la volonté de les mettre en difficulté.
Objectifs de fin de saison : Il faut faire attention aux objectifs qui paraissent lointains. On ne peut pas considérer au regard des ratios de points vers le haut ou le bas, qu’on est une équipe qui doit entrevoir ça (le haut du classement). Le challenge est posé match après match de maintenir cette dynamique positive. A mon sens aujourd’hui on ne peut pas entrevoir mieux que ce qui nous arrive : continuer à gagner des matchs pour passer dans cette première partie de tableau, et une fois ça, peut-être qu’on fixera des objectifs différents.
Djaoui Cissé suspendu : On aurait aimer l’avoir, ça aurait été un match intéressant pour lui, donc on se concentre sur les joueurs disponibles. Djaoui était avec nous à l’entrainement, participe avec nous à l’émulation au quotidien et ça donne des opportunités à ceux qui ont eu moins de temps de jeu, de se montrer.
Al-Tamari / Meité : Mousa c’est un changement pour lui, je ne veux pas résumer qu’à l’efficacité. Quand je regarde le match de Montpellier, on a marqué 4 buts, Mousa s’est procuré une occasion seul quand il est rentré et ça montre son talent. C’est une question de confiance, d’ajustement, de vivre ces situations de plus en plus à l’entrainement pour mieux les négocier dans ce qu’il a à vivre. Il m’a dit après le match « coach je dois marquer », je lui ai dit oui. Il doit travailler pour gagner cette confiance, moi je dois lui donner cette confiance. On sait que ce sont souvent des déclics. Pour Kader, il était nécessaire pour son développement qu’il continue à prendre du temps de jeu. Il a pris 60 minutes en milieu de semaine, 90 minutes en Gambardella avec un triplé. Quand vous discutez avec lui, il vous dit que son ambition est de devenir titulaire au Stade rennais, et je trouve que c’est une belle ambition. Il challenge tous les jours à l’entrainement les joueurs titulaires ou dans le groupe. Aujourd’hui je n’aurais aucun problème à le mettre titulaire contre Paris samedi ou sur une autre échéance.
Mental : J’ai vécu en tant que coach, juste après le match de Montpellier, la phrase « on a gagné 4-0 contre Montpellier, maintenant le match bonus arrive ». C’est cette perception là que je ne veux pas qu’on ait en tête. Ce n’est pas un match bonus, c’est un match à jouer et à gagner. Oui c’est le PSG, mais on ne peut pas partir du principe que « ils n’ont rien à perdre ». C’est la pire phrase que j’ai entendu dans le sport. Vous avez toujours quelque chose à perdre puisque avant de jouer ce n’est gagné pour personne. Il y aura 95 minutes d’un défi, un challenge super excitant. L’histoire du match bonus n’existe pas. Je crois beaucoup dans le fait de marteler dans la tête des gens. Ça c’est la théorie. L’histoire du match c’est que je veux des joueurs avec de la personnalité, qui croient en eux. Notre croyance ne doit pas changer.
D.Doué : Il progresse mais quand vous êtes au PSG c’est une progression naturelle et peut-être à vitesse grand V car vous êtes confrontés à des compétitions et des joueurs au quotidien qui vous font progresser. C’est aussi un clin d’oeil car le PSG profite de la formation et de l’identité rennaise avec des joueurs très importants dans cet effectif. Ça prouve qu’on travaillé bien. C’est un garçon qui a pris de l’ampleur, du temps de jeu, a joué de gros matchs, et se développe très vite. Il était venu sur un de nos matchs (Strasbourg), j’étais content de le rencontrer, il aime le Stade rennais et ce qu’il a vécu ici. On sera content de retrouver le Stade rennais.
Suspension de Paulo Fonseca : Je pense que ça sera compliqué pour lui en tant que personne. Je pense que c’est compliqué de vivre ça pour lui, après coup. Les regrets, peut-être. Je ne veux pas être juge et partie de cette situation là. Je vous l’ai dit et je vais aller juste sur un aspect, c’est qu’aujourd’hui, il faut qu’on arrive nous, coachs, à vivre nos émotions un peu en retrait de ce qu’il se passe sur le terrain. Et de considérer que les hommes les plus importants à ce moment là sont les 22 acteurs, les 3 arbitres et le 4e arbitre qui lui est en dehors du terrain. Je pense qu’on a tout à gagner à rester en dehors de nos émotions par rapport à ces moments-là. On est humains, et par moment on dévie de ces éléments là. Mais c’est sûr que c’est une situation qui ne doit pas être simple pour lui aujourd’hui. Par contre je ne suis pas là pour juger la sanction. J’essaye en tant que coach de garder cet exemple d’émotion froide, pour me concentrer sur mon équipe et ne pas avoir à vivre ces moments là qui peuvent parfois être déviants et pas forcément adaptés à ce qu’on vit. C’est tout ce que je peux dire sur cette situation.