OnzeMondial
·6 mai 2025
Strasbourg : les jolis mots de Vieira sur son passage et sur Marc Keller

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·6 mai 2025
Patrick Vieira, entraîneur du Genoa depuis novembre dernier, est revenu sur son expérience à Strasbourg, qu'il a quitté l'été dernier. Bon joueur, le champion du monde 1998 n'a eu que des mots doux à l'attention du club alsacien et de son président, Marc Keller.
L'été dernier, Patrick Vieira quittait à la surprise générale le Racing Club de Strasbourg. Dans un entretien accordé au Telegraph, le technicien de 48 ans est revenu sur les raisons de son départ : "Il y a une vision que le club a et on arrive à un stade où parfois on n'est pas sur la même longueur d'onde, et les deux parties décident de travailler ensemble" a-t-il rappelé, alors qu'un départ d'un "commun accord" avait été annoncé à l'époque.
Une chose est sûre, le champion du monde 1998 ne garde que des bons souvenirs de son passage en Alsace. Dithyrambique sur Marc Keller, il a même affirmé qu'il était toujours en contact avec lui et qu'il ressent une profonde affection pour les joueurs qui composent actuellement l'effectif strasbourgeois.
"J'ai un profond respect pour les joueurs de Strasbourg. J'avais une très bonne relation avec Marc Keller, qui était président. Je suis toujours en contact avec lui et il n'y a aucune rancœur. C'était très constructif pour moi. C'était positif pour moi et c'est pourquoi mon expérience à Gênes est une réussite. Je les prends très positivement" a-t-il déclaré, lui qui ne se voit pas faire autre chose que coach : "Je pense que c'est quelque chose dont j'ai besoin en moi. Vous savez, je l'avais quand j'étais joueur, cette flamme intérieure, cette passion et cet enthousiasme, et je pense que le coaching est la meilleure chose à faire après avoir joué sur le terrain. En tant qu'entraîneur, je garde cette ardeur en moi, même si je veux contrôler mes émotions. Et j'ai toujours cette pression que j'apprécie, que j'adore, et qu'il est important de ne pas perdre."
Invité ensuite à s'exprimer sur son approche avec ses joueurs, l'ancien international français a déclaré : "Je n'aime pas parler de moi quand j'étais joueur. Je n'engage jamais une conversation avec un joueur en disant : "Quand j'étais joueur, je faisais...". Non, je n'en parle pas. Il ne s'agit pas de moi. Il s'agit des joueurs. Ce sont eux qui sont les plus importants. Mais, bien sûr, je peux utiliser mon expérience de manière plus globale pour guider les joueurs dans leur carrière, sur la façon de gérer certaines situations, qu'ils jouent ou non, ou sur la façon de gérer les blessures."
Après son départ de Strasbourg, Vieira a vite rebondi en signant au Genoa en novembre dernier. Un club qui était en fâcheuse posture et qu'il a su maintenir assez aisément : "Je pense qu'il est difficile d'accepter un emploi sans risque. Le risque zéro n'existe pas, car tout est question de résultats, de philosophie et d'obtention de résultats. Il s'agit donc d'avoir le courage de prendre des responsabilités et de relever des défis."
"J'ai également senti que mes dernières expériences avaient fait de moi un meilleur manager et j'étais prêt à relever ce défi, et j'en étais ravi. Cela a montré que j'avais beaucoup appris de mes expériences précédentes, ce qui a été très positif pour moi. Le club est connu internationalement et j'ai été impressionné par son ambition, sur le terrain comme en dehors (...) Quand j'étais joueur, j'aimais toujours me tester et je n'avais pas peur de partir à l'étranger, comme en tant qu'entraîneur. Apprendre différentes langues et cultures pendant ma carrière m'a énormément aidé dans ma carrière actuelle" a-t-il conclu.
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