OneFootball
Djibril Diop·17 mars 2025
🏎️ Superleague Formula, le championnat "F1" des clubs de foot

OneFootball
Djibril Diop·17 mars 2025
Du gazon au bitume, il n’y a qu’un pas.
Le week-end dernier, la Formule 1 a repris ses droits. Un bon prétexte pour ressortir un vieux dossier estampillé "Super Ligue" (dans un contexte beaucoup moins vénal).
La Superleague Formula était un championnat de course automobile initié par un groupuscule de clubs européens.
Entre 2008 et 2011, l’Olympique Lyonnais et les Girondins de Bordeaux s’étaient frottés à des grosses cylindrées comme l’Atlético, Liverpool, Dortmund et Tottenham dans des courses effrénées.
Porto, le PSV, le FC Séville, le FC Bâle, les Rangers, l’Olympiakos, le Sporting Portugal et Anderlecht étaient aussi représentées sur l’asphalte.
Le slogan de la Superleague Formula était captivant : "The Beautiful Race: Football à 300 km/h". Le fondateur, Robin Webb, était un homme d’affaires truculent et charismatique.
La Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) avait même homologué la compétition. Dans un premier temps, tous les voyants étaient au vert. Vroum vroum !
La première saison de la Superleague Formula avait été remportée par le Beijing Guoan, dans le sillage du pilote italien Davide Rigon. Liverpool et sa flèche espagnole Adrián Vallés s’étaient adjugés la saison suivante. En 2010, Davide Rigon avait repris son siège sur le trône, cette fois-ci dans le monoplace d’Anderlecht.
Hélas, la quatrième et dernière saison était mort-née, faute de financement. La dure jungle du sponsoring a hypothéqué la viabilité du projet Superleague Formula. Ce concept intrigant n’avait donc duré que trois saisons avant de disparaître dans les méandres du folklore.
Faut-il raviver la Superleague Formula et ses derbys sur bitume ? Un partenariat entre la FIFA et FIA est-il envisageable pour piloter ce projet ?