AllezPaillade.com
·1 juin 2025
Un club de tradition face aux grosses fortunes

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·1 juin 2025
En nous baladant sur X, Météo Foot Maps a sorti une carte sur les différents propriétaires et leur fortune en Ligue 1. Elle met en lumière les déséquilibres entre les différents clubs et nous allons vous les montrer.
Le PSG, avec ses 432 milliards d’euros, écrase tout. Mais en regardant bien, on retrouve notre MHSC bien plus bas, avec une fortune estimée à 120 millions d’euros pour Laurent Nicollin. Moins que Lille, Rennes, Strasbourg, voire même Toulouse. Seuls quelques clubs comme Brest, Le Havre, Angers, Lens ou Reims sont derrière nous de peu. Cette carte révèle un gouffre évident entre les clubs jouant l’Europe et ceux qui tentent simplement de survivre.
Et pourtant, notre Paillade est un cas à part. Une histoire de famille, depuis Louis Nicollin en 1974. Une gestion locale, humaine, sans fonds spéculatifs ni milliardaires. Une rareté aujourd’hui dans le foot professionnel. Mais dans un championnat qui change de visage depuis l’arrivée des Qataris au début des années 2010, ce modèle commence à montrer ses limites.
Ce déséquilibre est d’autant plus inquiétant que Montpellier dépend à plus de 65 % des droits télé pour financer son budget annuel alors que d’autres clubs peuvent compter sur l’apport d’investisseurs privés pour sécuriser leur modèle.
Face aux clubs qui injectent des millions d’euros à chaque mercato, la Paillade ne peut plus suivre. Donc, nous nous sommes posés la question si on peut encore exister en Ligue 1 sans avoir un rond ?
Pour notre président, la réponse est claire. Depuis quelques semaines, il a ouvert la porte aux investisseurs étrangers mais souhaite garder la majorité du capital en son nom. On remarque qu’il souhaite garder l’ADN du MHSC.
Des investisseurs auraient manifesté leur intérêt pour le rachat du Montpellier Hérault
Les semaines vont être cruciales pour notre club. La Ligue 2 est un coup dur, nous le savons, mais elle peut aussi être une chance. Une chance de reconstruire, de corriger ce qui n’a pas marché et de préparer l’avenir. Mais pour cela, il faudra sans doute faire des choix. Et vite.