le11
·8 novembre 2024
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·8 novembre 2024
Déçu de la défaite mais pas inquiet pour la suite de la saison, Carnejy Antoine a pris la défense d’Ahmed Kantari après la défaite à domicile face à Bourg-en-Bresse (1-2), ce samedi soir. L’entraîneur du VAFC a été visé par des chants repris en chœur appelant à sa démission et se retrouve de plus en plus contesté.
« Dans le vestiaire, on est tous déçus de ce résultat. On voulait concrétiser ce point gagné à Boulogne par une victoire ce soir. Nos 10-15 premières minutes, on n’est pas rentré dans le match. À quoi est-ce dû, je ne sais pas. On avait des intentions de jeu, on avait bien travaillé cette semaine. On a fait une bien meilleure deuxième mi-temps. Malheureusement, on prend ce deuxième but. On est clairement déçus. »
« On n’a pas beaucoup de grosses occasions, mais on passe la plupart du temps dans leur camp. Si je ne me trompe pas, ils ont deux frappes et deux buts. Nous, on a pas mal d’actions. On est déçus, mais le championnat est encore long et le National n’est pas facile pour tout le monde. On sait qu’il va falloir retravailler dès demain matin au club pour pallier cette défaite. »
« Je comprends la déception des supporters, nous aussi on est déçus. Mais là où je ne les rejoins pas, c’est sur les mots forts contre le staff, contre notre coach (« Kantari, démission », ndlr). Il ne faut pas oublier que le coach et le staff travaillent énormément toute la semaine. Nous aussi, on travaille énormément. Le coach met des choses en place, mais ce sont nous les acteurs. S’il faut vraiment crier sur quelqu’un, ce n’est pas sur le staff, c’est sur les joueurs parce que nous sommes les acteurs. Je comprends leur déception, mais pas forcément leurs cris. Surtout, il ne faut pas se tromper d’ennemi. L’ennemi, c’est toujours l’adversaire. On est une famille. Quand j’ai signé ici, je savais que je signais dans une grande famille, que ce soit avec les supporters et avec l’équipe. Donc n’oubliez pas qu’on est une famille et qu’on a besoin de tout le monde pour pouvoir avancer et jouer ce haut de tableau. »
« Rien n’est simple en National. À l’époque, ma première année, on avait à Villefranche qui était 18e au mois de décembre. En fin de championnat, ils finissent troisième et jouent le barrage contre Niort. Cela prouve que ce championnat est très difficile. Il n’y a rien à jeter. Aujourd’hui, on est à deux points de la deuxième place, à quatre points du premier. Certes, on a perdu des points. Certes, on est déçus. On est conscients de la situation, nous les joueurs, le staff, parce qu’on est une famille. Mais il n’y a rien à jeter, il ne faut pas baisser les bras et encore moins crier ce genre de choses. Même si, comme je vous ai dit, je comprends votre déception. Mais ne vous trompez pas d’ennemi. C’est toujours l’adversaire et on aura besoin de vous pour pouvoir réagir très rapidement. »
« Il y a quand même pas mal d’absents. Il va malheureusement falloir que je rajoute à la liste. J’ai senti une pointe à l’ischio, je ne pouvais pas sprinter. Je savais que j’allais être un handicap pour l’équipe, donc j’ai demandé immédiatement le changement. Ça prouve aussi qu’on se donne à fond. Si ça pète, ça ne pète pas par hasard. À l’entraînement, c’est la même chose. Mon point de vue, et je pense que c’est celui de l’équipe, c’est qu’il ne faut pas s’alarmer. On a besoin de tout le monde, on va remettre le bleu de chauffe dès demain. On a un match de coupe (face à Arras) qu’on va aller chercher, et ensuite QRM où on va faire le travail. On a parlé dans le vestiaire, le coach a aussi pris la parole. Je pense qu’aujourd’hui, pas mal de joueurs ont pris conscience de l’objectif du club, et c’est très bien.
On ne lâchera pas, le staff ne lâchera pas, l’équipe ne lâchera pas, et j’espère aussi que les supporters ne lâcheront pas car on a vraiment besoin de vous.
Il faut pallier les joueurs blessés, il y a des jeunes avec qui il faut être indulgent. Ils n’ont pas l’habitude de ce championnat. Quand on passe de la réserve à l’équipe première, c’est un palier. C’est à nous, les anciens, de les aider. Il ne faut pas tout jeter, il y a de bonnes choses. OK, on a loupé notre première mi-temps, il n’y a pas de soucis. La deuxième était bien meilleure, malheureusement on prend ce but. On fait le constat, on va faire notre autocritique dès demain matin. On va retourner sur le terrain et travailler. S’il faut jeter la pierre à quelqu’un, c’est à nous les joueurs parce que c’est nous les acteurs. Aujourd’hui, vous criez. Mais si à la fin de saison on finit premier, on sera tous heureux. On ne lâchera pas, le staff ne lâchera pas, l’équipe ne lâchera pas, et j’espère aussi que les supporters ne lâcheront pas car on a vraiment besoin de vous. »
« Je ne me fie pas trop au classement car à l’instant T, il ne veut rien dire. On n’a jamais vu une équipe de National perdurer à la première place. Il n’y a pas à s’alarmer. Nous, les joueurs, devons nous alarmer pour qu’on prenne conscience de la situation, de la nécessité de se réveiller parce qu’on laisse filer des points. Après, sur la saison, il ne faut pas s’alarmer. Moi qui connais bien ce championnat, je reste serein et j’ai confiance en les joueurs et le staff. On va bientôt fêter de belles victoires, croyez-moi. »
Source : VAFC
Crédits photo : VAFC Médias