le11
·8 juin 2024
le11
·8 juin 2024
Débarqué à Lecce l’été dernier contre trois millions d’euros, Mohamed Kaba a rapidement justifié l’investissement consenti par le club italien. Titulaire jusqu’au mois de mars, l’ancien Valenciennois a subi une grave blessure au genou et fait face à un avenir plus incertain.
Il avait pourtant tout pour continuer sa belle ascension. Meilleur joueur du VAFC lors de la saison 2022/2023 malgré un contexte collectif délicat, Mohamed Kaba ne s’est pas arrêté en si bon chemin. De la Ligue 2 à la Serie A, le milieu alors âgé de 21 ans n’a eu aucun mal à s’adapter au football italien. À tel point qu’il s’est imposé dans une équipe rayonnante à la fin de l’été (invaincue jusqu’à la J5), beaucoup moins durant l’automne (aucune victoire entre septembre et décembre). Installé parmi les hommes de base de Roberto D’Aversa, l’ancien Valenciennois a néanmoins tout perdu en quelques jours.
D’abord son genou, lui qui a été victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche début mars, puis son entraîneur quelques jours plus tard après que celui-ci ait adressé un coup de tête à Thomas Henry, l’un des nombreux Français évoluant à Lecce (Valentin Gendrey, Alexis Blin, Hamza Rafia avec la double nationalité, Rémi Oudin). De quoi assombrir quelque peu l’avenir de Mohamed Kaba. Ce dernier devra refaire ses preuves auprès de Luca Gotti – son nouvel entraîneur – sans préparation estivale après la première grave blessure de sa jeune carrière, qui s’inscrit toujours en Serie A puisque Lecce a décroché son maintien en achevant la saison à la quatorzième place, trois points devant Frosinone, premier relégué.
Crédits photo : Icon Sport