Valentin Vada : « Il me disait ‘T’inquiète pas, tu vas jouer. On va trouver une solution pour que tu joues à ton poste’. Puis des fois je me retrouvais 19ème (rires) » | OneFootball

« Si j’ai connu Poyet ? Ouais. Je me rappelle de la première conversation dès qu’il est arrivé Poyet (rires). Il me disait ‘T’inquiète pas, tu vas jouer. On va trouver une solution pour que tu joues à ton poste’. Puis des fois je me retrouvais 19ème (rires). Je lui disais en espagnol ‘Tu m’avais pas dit que je devais jouer ? C’est quoi ça ?’ Il disait ‘Tranquille, tranquille’. Pourquoi tranquille ? Fais-moi jouer. Je me rappelle, on était en train de dîner, il y avait ma femme et dès que je ne jouais pas elle me disait ‘C’est toujours ton entraîneur lui ?’ (rires) Quand j’étais à Saragosse ou à Almeria, on faisait les préparations de présaison à Marbella. Il a une maison là-bas t il venait nous voir. On s’est croisé deux ou trois fois et je lui ai dit ‘Coach tu m’as eu’ (rires). Après Poyet il y avait le brésilien Ricardo et il faisait jouer les brésiliens. Moi, il ne me calculait pas. J’allais lui parler de temps en temps mais non… Si Poyet est un personnage ? Ouais c’est un personnage. C’est une belle personne mais il était fou. Le coup avec Laborde ? Ah oui, c’est lui qui ne le voulait pas. Je m’en rappelle, on était en stage en Suisse puis il y a eu le scandale où il part après sa conférence de presse. On le vire. Mais on était en train de faire une belle saison. A ce moment-là on n’était pas mal à Bordeaux. Pour revenir à Laborde, Poyet disait qu’il le voulait parce qu’il n’avait pas d’autre attaquant, mais il ne le voulait pas. Gaëtan lui a dit que s’il ne le voulait pas, il s’en allait. Il va à Montpellier et il casse tout, à Nice aussi. S’il était resté à Bordeaux, il aurait fait la différence. Il était de la maison, il ne voulait pas partir. »

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