Vincent Chaudel : « On ne peut pas prendre l’exemple de Bordeaux dans le cadre de Lyon » | OneFootball

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·14 novembre 2024

Vincent Chaudel : « On ne peut pas prendre l’exemple de Bordeaux dans le cadre de Lyon »

Image de l'article :Vincent Chaudel : « On ne peut pas prendre l’exemple de Bordeaux dans le cadre de Lyon »

Sur RMC, l’économiste Vincent Chaudel, a réagi à la situation éocnomique de l’Olympique Lyonnais, qui aurait 500M€ de dettes, 25M€ déficit, et qui doit vendre pour 75M€ d’ici 31 décembre 2024…

« C’est forcément inquiétant, mais ça l’était déjà avant même que John Textor prenne la main du club. Rappelons-nous les difficultés qu’il avait eues pour faire le tour de table pour financer le rachat… Il a mis beaucoup d’argent dedans, et pas dans le sportif. Il a fallu qu’il réinvestisse ensuite, mais là on est rentré dans un cercle vicieux […] On ne peut pas prendre l’exemple de Bordeaux dans le cadre de Lyon, parce qu’il y a beaucoup plus d’actifs à l’OL, mais c’est une situation inquiétante. Le rachat s’est aussi fait avec des créanciers et ces derniers ont un niveau de patience relatif on va dire. Quand on commence à leur devoir de l’argent et qu’on rentre dans une spirale négative, ça met de plus en plus de pression. Mais le fait d’avoir des actifs, ce que Bordeaux n’avait pas assez, peut sauver Lyon. Les actifs, c’est le stade. Le problème de se financer par la vente de joueurs c’est qu’on rentre dans un cercle vicieux. Pour se qualifier il faut avoir de bons joueurs, qui gagnent, et quand vous les vendez, vous amputez vos chances de regagner de l’argent… 500M€ de dettes c’est colossal, mais le Barça il y a deux ans c’était 1.3 milliards… Sauf que la différence entre le Barça et l’OL, c’est que Barcelone a vendu une partie de leurs actifs, mais sans tout vendre. Lyon s’est séparé de l’OL féminin, de la salle de spectacle… […] John Textor parle de s’introduire en bourse à New York au niveau de la holding, mais s’il n’y a pas Crystal Palace, pas Everton… Les commissaires aux comptes ou la DNCG ne se basent pas sur des hypothèses mais du concret. C’est là qu’il y a matière à s’inquiéter, sans si un investisseur qui arrive, ou qu’un des créanciers de Textor reprenne ».

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