Y avait-il penalty pour Lyon ? L’analyse arbitrale de OL – FC Nantes | OneFootball

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Tribune Nantaise

·7 octobre 2024

Y avait-il penalty pour Lyon ? L’analyse arbitrale de OL – FC Nantes

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Le rebond ou les doutes. Ce dimanche, les Canaris ont choisi les doutes. Après trois premiers matches étonnants, où les Nantais sont restés invaincus, ces derniers arrivaient au Parc OL avec un bilan moins glorieux : un mois de septembre sans aucune victoire.

Reste que, contre un Lyon séduisant en Europe, mais décevant en championnat, les Jaune-et-Vert ont sombré, s’inclinant pour la seconde fois de la saison, et sans, cette fois, pouvoir se réfugier derrière quelconque décision ou complot anti nantais.


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L’ouverture du score de Nicolas Tagliafico a bien fait l’objet de quelques contestations, alors que Nicolas Pallois s’était retrouvé au sol quelques secondes plus tôt. Mais sans ralenti à notre disposition, aucune analyse ne pourra être faite sur cette action, si ce n’est que le Nantais est le premier à mettre ses bras en opposition.

Nous analyserons aujourd’hui le contact subi par Alexandre Lacazette en seconde période, qui aurait pu amener l’arbitre du match à siffler un penalty pour Lyon.

Remarques liminaires : cette analyse est effectuée par un arbitre officiel amateur ne prétendant pas détenir la vérité absolue. Elle se base essentiellement sur les textes des Lois du Jeu, les déclarations publiques d’Antony Gautier (directeur de l’arbitrage), les consignes européennes de l’UEFA, ainsi que sur la jurisprudence créée par des situations antérieures. Reste que chacune des décisions arbitrales prises le sont dans le contexte d’un match en particulier, et ne doivent pas systématiquement être comparées.

Seconde période : Lacazette victime ou truand ?

  1. 64ème minute, l’OL mène au score, et domine confortablement la rencontre face à des Nantais impuissants et plutôt inoffensifs. Le général Lacazette est lancé par Rayan Cherki est pénètre dans la surface nantaise. Au duel avec Nathan Zézé, l’attaquant fini par s’écrouler. L’arbitre décide de laisser jouer. D’abord, faute ou pas faute ? Alexandre Lacazette s’excentre dans sa course, et réduit considérablement ses chances de pouvoir frapper au but, d’autres options peuvent ici s’offrir à lui, comme le fait d’obtenir un penalty. Ici, il est incontestable que les mains de Nathan Zézé sont posées sur son dos. Un risque face à un attaquant aussi expérimenté. Ici, l’arbitre est obligé de considérer que la poussette, bien qu’existante, ne suffit pas à faire chuter l’attaquant, en pleine décélération. Monsieur Bollengier prend d’ailleurs ici une décision claire, et rapide, en signifiant clairement son choix dans la seconde qui suit. Une décision appuyée par son arbitre assistant qui effectue également un signe du bras, indiquant à son central qu’aucune erreur n’a été commise. Bonne décision ✅ Alors, pourquoi Alexandre Lacazette n’a pas été averti -comme le réclame Pedro Chirivella- ? Effectivement, il est vraisemblable qu’ici, l’attaquant lyonnais simule. Mais, là où l’arbitre a la certitude que le contact ne justifie pas de siffler une faute, il ne peut pas, sauf à être dans le corps de Lacazette, avoir la certitude que celui-ci simule. Pourquoi ? Car il y a justement un contact. Voici la doctrine appliquée dans les championnats français : – Une simulation sans contact doit être sanctionnée d’un avertissement pour comportement anti sportif (« tente de tromper l’arbitre en faisant par exemple semblant d’être blessé ou victime d’une faute » Loi 12) – Une simulation avec contact ne doit pas être sanctionnée disciplinairement Bonne décision ✅
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