Adrien Thomasson : «Une rivalité historique et régionale, mais aussi un match très important pour le classement» | OneFootball

Le derby, c’est demain, et le RC Lens peut tenter un joli coup chez son voisin lillois. Adrien Thomasson et les Sang et Or sont sur une dynamique intéressante, mais ils doivent la confirmer après la trêve.

Lensois.com : Adrien Thomasson, ces derniers temps, on s’attendait plutôt à des résultats inversés pour Lille et Lens. La dynamique a changé. La pression n’est-elle pas davantage du côté du voisin lillois, compte tenu de ses ambitions en Ligue des champions ? Eux sont sur une dynamique de défaites, nous sur une dynamique de victoires. Ils ont un budget plus important que le nôtre, c’est une réalité, et donc une pression sur les résultats, forcément. Mais de notre côté, nous avons aussi l’objectif de finir le plus haut possible au classement, conformément aux ambitions fixées en début de saison. Pour moi, il n’y a donc pas de pression supplémentaire côté lillois. Nous avons à cœur de gagner ce match, car nous savons qu’il est capital, peut-être même un tournant pour la fin de saison. Il faudra bien le gérer, car après, il ne restera plus que sept matchs, ce qui est très peu. Honnêtement, la pression est aussi grande de notre côté que du leur. Je m’attends à un match avec beaucoup d’enjeux et de tensions.

Vous avez mentionné que vous n’avez jamais battu le LOSC sous le maillot lensois (2 nuls, 2 défaites). Lens reste également sur 8 défaites en 9 matchs à Lille. Qu’est-ce que cela vous inspire ? À titre personnel, c’est une grande frustration de ne pas encore avoir battu Lille. J’espère que ce sera chose faite demain. Évidemment, je connaissais cette série de 8 défaites sur les 9 derniers matchs, mais l’entendre à nouveau ne fait pas plaisir ! On sait que c’est un match à part, une rivalité historique et régionale, mais c’est aussi un match très important pour le classement. On veut faire plaisir à nos supporters, bien sûr, et pour notre propre fierté, mais l’objectif principal reste de terminer le plus haut possible au classement. Et cela passe par une victoire demain.

«Le genre de rencontre que je rêve de jouer depuis que je suis petit»

On se souvient du match aller, avec une fin de match tendue et le chambrage de Lucas Chevalier. Vous aviez pris la parole à l’époque sur ce sujet. Est-ce un levier de motivation supplémentaire pour demain ? Non, pas forcément. Franchement, je me suis déjà exprimé sur ce sujet, et je n’ai pas envie de vivre dans le passé. Je suis concentré sur le présent et la préparation du match de demain. Encore une fois, dans ce type de match à forte rivalité, certaines choses peuvent arriver. Mais je reste focalisé sur le match. Je sais qu’il sera engagé, mais c’est exactement le genre de rencontre que je rêve de jouer depuis que je suis petit : une grosse ambiance, un stade plein, une tension palpable. C’est tout ce qu’on recherche en tant que joueur.

Les victoires contre Marseille et Rennes vous ont-elles redonné un nouvel élan après les quatre défaites précédentes ? Avez-vous pris davantage conscience de vos capacités pour la fin de saison ? Ces deux victoires avant la trêve nous ont fait énormément de bien. On l’a senti, que ce soit dans l’ambiance du vestiaire ou à l’entraînement. On en avait besoin après une série de quatre défaites consécutives. La trêve est arrivée au bon moment, mais j’espère qu’on n’a pas perdu notre dynamique. Car en fin de saison, chaque match compte. Bien sûr, sur le plan de la confiance, que ce soit individuelle ou collective, ces succès ont été précieux. Pour n’importe quel joueur, c’est toujours plus facile de s’intégrer dans une équipe qui gagne et qui performe.