Amiens SC – Antoine Leautey : « Metz est le grand favori, mais il n’y a pas de vérité dans ce championnat » | OneFootball

Amiens SC – Antoine Leautey : « Metz est le grand favori, mais il n’y a pas de vérité dans ce championnat » | OneFootball

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·3 Oktober 2024

Amiens SC – Antoine Leautey : « Metz est le grand favori, mais il n’y a pas de vérité dans ce championnat »

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S’il est ressorti personnellement frustré du match contre Rodez, un match au cours duquel il fut mis en échec par Lionel Mpasi, Antoine Leautey n’en reste pas moins très satisfait du bon début de saison de l’Amiens SC. Et avant le déplacement à Metz, l’ailier espère enfin décrocher un premier succès à l’extérieur, estimant que tout est possible dans ce championnat très homogène. Entretien.

Antoine, comment avez-vous récupéré après cette semaine à trois matches ?

Physiquement, c’était un peu dur. Même mentalement et pyschologiquement. Maintenant, on a pris six points sur neuf. C’est encourageant. Si on nous avait proposé ça au début, on aurait signé direct. Je pense que c’est top. La préparation n’a rien eu à voir avec la saison dernière. Il a fallu faire progressivement pour les nouveaux joueurs, connaître leurs spécificités. Par contre, on a vraiment beaucoup travaillé physiquement. En plus, on a un groupe jeune. Enchaîner n’est donc pas un problème. Physiquement, on tient beaucoup plus la route que les années précédentes. Maintenant, le football c’est aussi avec le ballon. Si on court 80 kilomètres, mais qu’on perd tous les ballons, on va aussi perdre le match.


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Contre Rodez, vous avez eu trois grosses occasions. Le gardien adverse ne vous a-t-il pas dégoûté ?

Si ! Cela fait partie du football. A moi de mettre plus de précision pour être plus efficace. Il en sort deux-trois pendant le match. Si on avait perdu, cela aurait été plus difficile à avaler. Avec la victoire, ça va. Maintenant, ça me frustre un peu. Cela se répète. Si je continue à travailler, ça va rentrer, je ne me prends pas la tête. Depuis le début de ma carrière, les statistiques ne reflètent pas ce que je produis sur le terrain. Un jour ou l’autre, ça va tourner. J’espère que ce ne sera pas à 39 ans (sourire).

Mentalement, vous ressortez gonflé à bloc avant d’aller défier Metz ?

A domicile, on est presque parfait en termes de points. C’est à l’extérieur qu’on n’arrive pas à accrocher des points. Maintenant, si on nous avait parlé de 12 points après 7 journées, dans ce championnat aussi serré, je pense qu’on aurait signé directement. En plus, on a eu de bons adversaires à jouer. C’est plutôt positif. En plus, on a terminé la semaine à trois matchs sur une victoire. Parfois, le championnat peut se jouer sur ce genre de semaine à trois matches. On peut se mettre dans le bon wagon. On aborde le déplacement à Metz, face à une grosse équipe, plus en confiance.

Metz ? C’est la grosse équipe du championnat avec le Paris FC et Lorient. Ce sont les trois gros favoris à la montée. Quand on voit l’effectif de Metz… En plus, ce sont les spécialistes de la descente et de la montée.

Quel est le déclic pour vous débloquer à l’extérieur ?

Le déclic… En 2024, on était la meilleure équipe à l’extérieur avant ce début de saison. Maintenant, on ne prend plus de points… Limite, on devrait être meilleurs à l’extérieur qu’à domicile, vu le type de joueurs qui composent l’effectif. Parfois, il n’y a pas d’explication. A Bastia, pour moi, on fait un non-match. Contre Annecy, on prend 3-0 mais c’est deux coups de pied arrêtés. En termes d’occasions, on n’est pas ridicules. Cela se joue sur des détails, un peu plus de concentration. A Caen, on prend un but à la 80e minute. Ils nous dominent, mais ils n’ont pas 15 000 occasions non plus. Il faut être plus sérieux encore et être plus tueur, comme on peut l’être à domicile.

Cela peut aussi se jouer sur la profondeur de banc…

Oui, mais il y a des jeunes qui ont mérité d’être là. A eux de donner satisfaction aux coachs pour qu’ils puissent pourquoi pas intégrer le onze. On a tous été jeunes, on a tous commencés un jour. On sait que l’effectif est beaucoup plus jeune cette saison, mais c’est positif aussi. Dans une semaine à trois matches, en gardant le même onze, la fatigue ne s’est pas ressentie contre Rodez.

Sur le papier, le match contre Metz fait un peu figure de match de gala. Ce qui réussit plutôt bien à Amiens depuis quelques mois…

Depuis que je suis ici, c’est vrai qu’on est plutôt bon contre les grosses équipes. Je dis ça, en espérant ne pas perdre contre Metz. C’est la grosse équipe du championnat avec le Paris FC et Lorient. Ce sont les trois gros favoris à la montée. Quand on voit l’effectif de Metz… En plus, ce sont les spécialistes de la descente et de la montée. Ce sont les seuls à y parvenir. Les autres ont du mal à faire l’ascenseur directement. Ce sont les gros favoris du championnat.

Cela suscite une double ambition : encore battre un gros et enfin aller gagner à l’extérieur…

C’est ça. Il ne faudra pas faire d’erreurs, parce que ce match va se jouer sur des détails. A domicile, ils restent sur un 6-0 contre Martigues… Il va falloir être solide défensivement et faire mal offensivement quand on aura la possibilité de le faire. Après ils gagnent 6-0 et ils perdent 2-1 contre Troyes la semaine suivante, même si Troyes n’est sans doute pas à sa place. Dans ce championnat, tout le monde peut battre tout le monde. Même si Metz est un grand favori, il n’y a pas de vérité dans ce championnat. Depuis deux-trois ans, ça a vraiment augmenté de niveau, le championnat est très intéressant.

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Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport

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