Evect
·27 Oktober 2024
Evect
·27 Oktober 2024
Sorti à la mi-temps du match entre Angers et Saint-Étienne, Yunis Abdelhamid, le capitaine de l'ASSE, a encore fait l'objet de plusieurs questions en conférence de presse d'après-match. Olivier Dall'Oglio s'est brièvement exprimé sur son choix de laisser son joueur au vestiaire à la pause et ne comprend pas l'acharnement uniquement autour du Marocain compte tenu de la prestation d'ensemble de l'équipe : "Yunis avait pris un jaune en première période, il n'était pas très bien, il n'était pas dans son assiette. Je ne voulais pas qu'il prenne un rouge et qu'il soit dans la difficulté. Il y a des matchs où les joueurs sont bons, d'autres non. C'est collectif, c'est sur une saison que cela doit se jouer. Je trouve que vous insistez sur certains joueurs, que vous me parlez toujours des mêmes (ndlr, Abdelhamid), il ne faut pas faire une fixette là-dessus. J'observe qu'il était déjà sorti en seconde mi-temps pour autant les cadeaux ont été diversifiés ce soir. C'est un peu tout le monde. Une semaine c'est l'un, une semaine c'est l'autre, ça m'ennuie."
C'était effectivement le thème principal de la conférence de presse du technicien stéphanois hier après la rencontre, les cadeaux distribués par l'ASSE aux Angevins durant toute la partie. Une constante à Saint-Étienne que Dall'Oglio veut endiguer rapidement : "Il y a eu beaucoup de cadeaux ce soir, on a lancé l'équipe adverse avec nos pertes de balles. À chaque fois que l'ont revient au score, dans le temps faible de l'adversaire on fait le cadeau. Ça ressemble à ce que nous avons fait contre Lens, la semaine dernière. Ça fait beaucoup de cadeaux avant Noël, il va falloir arrêter. Ce n'est pas possible de faire ça à chaque match, ça va devenir trop difficile. Il y a trop d'errances techniques, des oublis, un manque d'attention. Je ne peux pas tout expliquer mais quand on rate quelque chose, on le paie cash systématiquement. On ne peut pas dire non plus qu'Angers a dominé de la tête et des épaules, loin de là. Dans les deux surfaces, il nous manque de l'expérience, de la puissance. Nous sommes naïfs, on sort jamais les ballons, on manque de malice. L'apprentissage de la Ligue 1 est rude, très rude."