Brest : "Peut-être nous prendront-ils à la légère…", Grégory Lorenzi se projette sur le PSG | OneFootball

Grégory Lorenzi, directeur sportif du Stade Brestois, s’est exprimé en marge de la double-confrontation face au PSG en Ligue des Champions.

Le match d’une vie. Ce mardi en début de soirée (18h45), le Stade Brestois reçoit effectivement le Paris-Saint-Germain dans le cadre des barrages allers de la Ligue des Champions. Une rencontre qui se disputera du côté de Guingamp, où le stade du Roudourou est devenu l’antre de repli des hommes d’Éric Roy en Coupe d’Europe. Malgré tout, le SB29 n’est pas forcément serein avant de recroiser la route du rouleau-compresseur créé par Luis Enrique. "Difficile car, psychologiquement, c'est une équipe qu'on connaît et qu'on n'a jamais réussi à battre. En termes de préparation, ce sera beaucoup plus facile car on connaît ses forces et ses faiblesses. Beaucoup de choses peuvent se passer, mais c'est plutôt eux qui ont la pression. On n'a rien à perdre. On va jouer à fond, on sera poussé et j'espère que les joueurs parviendront à rebasculer dans cette compétition qui nous transcende depuis le début de l'aventure" a commenté Grégory Lorenzi ce vendredi soir, à l’issue de la victoire à Nantes (0-2) en ouverture de la 21ème journée de Ligue 1.

Pourtant, le directeur sportif brestois sait qu’il faudra réaliser une grosse performance devant ses supporters pour espérer aller réaliser l’exploit au Parc des Princes la semaine suivante. "Pour l’aspect psychologique, il ne faut pas perdre à l’aller. Si on fait un bon résultat, ce sera toujours jouable sur le deuxième match. Mais on sait que c'est une équipe de qualité, avec des joueurs capables de faire des différences à tout moment. On devra bien gérer tout ça et, même en cas de défaite, on aura un second match "poursuit-il dans des propos retranscrits par nos confrères de L’Équipe. Le PSG, qui vient d’en coller quatre à Monaco (4-1) ce vendredi soir, reste invaincu face aux formations françaises cette saison. "Je fais un peu abstraction de tout ça, mais oui, en toute logique, Paris est supérieur à nous et est favori. Peut-être nous prendront-ils à la légère... C'est ce qui ferait qu'on aurait la possibilité de faire quelque chose. Il faut rester lucide par rapport aux dernières confrontations. Mais c'est une autre compétition et les joueurs auront à coeur de créer un exploit."

Une saison historique

Quoi qu’il en soit, le Stade Brestois connaît une saison historique. Le septième provisoire du championnat compte déjà 31 points et s’est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France. "Quand on a la chance de pouvoir faire une saison avec la Ligue des champions tout en ayant un tel niveau de performance, c'est vrai qu'on ne s'y attendait pas. On va dire que tout est ouvert. On verra où ça nous mène, mais ce qui est vraiment positif, c'est qu'on fait une saison dernière exceptionnelle et qu'on est resté sur la même dynamique. On surfe dessus, il ne faut pas se donner de limites, car tout est possible dans le football. L'appétit vient en mangeant, mais le plus important reste le Championnat. On sait d'où on vient. En tout cas, avec ces victoires en Championnat et en Coupe de France, on aborde sereinement cette Ligue des champions" commente-t-il.

Une saison historique pour des Ty-Zefs que personne n’attendait la saison passée. "L'année dernière, personne ne misait un cheval sur nous. Ce n'est que du bonheur d'être là aujourd'hui. Il ne faut pas s'avouer vaincus. Il faut tout mettre de notre côté pour pouvoir les bousculer. Je sais que mes joueurs ne lâcheront rien et mèneront la vie dure au PSG" a-t-il conclu. Le message est passé donc.

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