Chants homophobes ou racistes dans les stades : les clubs menacés de match perdu | OneFootball

Dans une interview accordée à BFM TV, Gil Avérous (ministre des Sports) a dévoilé les mesures prises pour lutter contre les chants homophobes et racistes dans les stades.

Plusieurs incidents ont été constatés lors de la huitième journée du championnat de France. Des échauffourées ont éclaté entre les supporters de l'Olympique de Marseille et des CRS sur l'A709, dans le sud. Plus d'un millier de fans marseillais, pourtant limités à 450 par la préfecture de l'Hérault, ont pris la route vers Montpellier. Il a fallu l'intervention des forces de l'ordre pour les empêcher de rallier la Mosson. De plus, des chants homophobes entendus lors de PSG-Strasbourg samedi soir, visant les Marseillais et Adrien Rabiot principalement. Bruno Retailleau (ministre de l’Intérieur) a reçu, ce jeudi, les instances du football français dans le cadre d'une réunion. Gil Avérous (ministre des Sports) et Othman Nasrou (secrétaire d'État en charge de la lutte contre les discriminations) étaient présents.

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Les clubs menacés de match perdu

À l’issue de la réunion, Gil Avérous (ministre des Sports) a accordé une interview à BFM TV où il a confié les matchs seront arrêtés en cas de chants homophobes ou racistes dans les stades. De plus, l’équipe recevante pourrait être sanctionnés d’un match perdu sur tapis vert : "Il faut appliquer strictement le protocole FIFA. Dès qu'il y a un chant homophobe qui est entonné, il y a une suspension du match pendant quelques minutes, puis éventuellement une interruption du match. On renvoie les équipes aux vestiaires pendant un temps donné et le match reprend si le calme est revenu. L'échelle supérieure c'est l'arrêt du match et le match perdu 3-0 pour l'équipe qui reçoit. La demande qui a été faite à la Ligue et à la FFF en général, c'est désormais d'appliquer strictement le règlement. Ce n’est pas du folklore. C’est la Ligue qui le dit, et les instances du foot. Les propos homophobes ne sont pas acceptables dans un stade. Peut-être qu’il y a eu des traditions dans le passé mais la société a changé. On veut retrouver l’état d’esprit que l’on a eu pendant les Jeux olympiques. Le sport fédère, rassemble, porte des valeurs d’humanité, de liberté, d’égalité et de fraternité. Les valeurs de la République. Ça doit passer par la fin de ces chants d’un autre temps. Aujourd’hui, on ne tolère plus ça."

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