Horneland : "Remonter et construire une nouvelle équipe" | OneFootball

Actuellement en vacances en Norvège, Eirik Horneland a profité de son retour au pays pour assister à la lourde défaite (0-3) de Brann face à Molde ce jeudi, lors de la 15e journée de Tippeligaen. Juste avant la rencontre, le coach des Verts est revenu sur sa première saison stéphanoise dans les colonnes du quotidien Bergens Tidende. Extraits via des propos traduits par Poteaux Carrés.

La parenthèse norvégienne ne fait pas oublier la réalité française. De passage à Bergen, Eirik Horneland n’a pas manqué le match de son ancien club, Brann, balayé à domicile par Molde. Un revers difficile, mais aussi une occasion pour l’entraîneur de l’AS Saint-Étienne de faire le point sur son année dans le Forez. Entre lucidité, ambition et attachement, Horneland s’est confié sur cette première saison intense.

Une relégation attendue mais assumée

Arrivé dans un contexte délicat, Eirik Horneland savait que le défi stéphanois ne serait pas simple. « Je vis une aventure incroyable à Saint-Étienne, même si notre saison s’est terminée par une relégation en deuxième division. J’avais conscience avant de venir que ce serait difficile de se maintenir. »

En prenant les rênes d’un club historique en crise, l’ancien coach de Brann n’a pas cherché d’excuses. Il a rapidement compris l’ampleur du chantier et mesuré la force des attentes.

L’ambiance de Geoffroy-Guichard comme moteur

Si les résultats n’ont pas été à la hauteur, l’ambiance, elle, a marqué le technicien norvégien. « L’ambiance est dingue dans notre stade, complètement sauvage ! » confie-t-il, admiratif du soutien populaire qui entoure les Verts malgré les difficultés. Un contexte unique, qui alimente son envie de redonner à Sainté la place qu’elle mérite.

Horneland : Une vie différente, entre solitude et résilience

Adaptation culturelle, éloignement, exigences du football français : Horneland ne cache pas les sacrifices que cela implique. « J’ai de longues journées de travail en France, où je vis parfois en solitaire. Heureusement, ma femme est là, et elle me fait de bons petits plats. » Un quotidien loin de ses racines, mais un engagement total au service de son nouveau club.

Le choc du niveau français

Interrogé sur la comparaison avec la Norvège, Horneland ne mâche pas ses mots : « Le niveau de la première division française est beaucoup plus élevé qu’en Norvège. Les meilleures équipes de Ligue 1, en particulier, ont un niveau extrêmement élevé. »

Parmi les moments forts de sa saison, il cite ses deux confrontations avec le Paris Saint-Germain. « J’ai vécu des moments forts en affrontant deux fois le Paris-Saint-Germain, qui s’apprête à jouer la finale de la Ligue des Champions contre l’Inter Milan. » Une expérience qui a marqué le coach norvégien, venu se confronter au plus haut niveau.

Cap sur la remontée pour Horneland et l'ASSE

Malgré la descente en Ligue 2, Horneland n’entend pas s’éterniser dans l’antichambre de l’élite. Son message est clair : « Nous allons remonter et construire une nouvelle équipe, comme on l’a fait avec Brann en 2022. » Une référence à la renaissance menée en Norvège, qui sert aujourd’hui de modèle à son projet avec les Verts.