« Il y a la formation, les féminines, les salariés… on n’avait pas le droit de se rater » – Nicolas Pallois | OneFootball

« C’est un grand soulagement de sauver le club. » Nicolas Pallois n’a pas caché son émotion après la victoire décisive du FC Nantes contre Montpellier. Invité de l’émission Extra Time.

« On est parti trois jours déjà pour bien le préparer. Je pense qu’on l’a bien entamé. Le pénalty nous fait du bien. Et derrière, on arrive à marquer le deuxième but assez vite. » L’approche studieuse et la mise au vert en amont du match ont, selon lui, permis au groupe de rester concentré et uni pour aborder ce rendez-vous capital. Comme à Auxerre, l’équipe a su se mobiliser pour répondre à l’enjeu.

Conscient que Montpellier n’avait plus rien à jouer, Pallois reste mesuré : « Ils ont plus rien à perdre. Je pense qu’ils jouent plus soulagés. Ces matchs-là ne sont pas faciles à jouer, mais on devait répondre présent. Il y a des salariés qui dépendent de nous. »

À 38 ans, le défenseur nantais démontre qu’il en a encore sous le pied : « La tête est là, les jambes sont là. C’est la tête qui fait courir les jambes. Je suis en forme, je ne suis pas blessé, alors je me bats pour l’équipe. »

Interrogé sur les difficultés de régularité cette saison, Pallois évoque un mal récurrent : « On n’arrive pas à battre les équipes comme Le Havre ou Saint-Étienne. Contre les formations de bas de tableau, on ne prend pas assez de points. Et c’est ce qui nous met en difficulté. »

Lucide sur les lacunes de l’équipe, il pointe aussi le manque de maîtrise collective : « On n’arrive pas à mettre un jeu en place, à avoir la possession. Dès qu’on ouvre le jeu, on se fait prendre en contre. C’est dommage, car on a des joueurs de qualité. »

Et malgré une saison « mentalement compliquée », Nicolas Pallois garde le cap, soulignant une fois encore l’importance de sauver le club : « Il y a la formation, les féminines, les salariés. C’est toute une structure qui dépend de nous. On n’avait pas le droit de se rater. »

Le maintien désormais en poche, le numéro 4 nantais peut souffler un peu : « Maintenant, on va passer aux vacances, profiter. Ça a été une saison longue… mais on a fait le boulot. »