La parole aux Pailladins #25 | Bruno Carotti, c’est fini ! | OneFootball

Ce supporter, notamment après le dernier mercato hivernal, en a gros sur la patate. Il prend la parole sur notre site pour donner son regard sur le directeur sportif du MHSC et le fonctionnement de notre club.

Espérons pour Bruno Carotti qu’il ait au moins apprécié les ultimes revers long de ligne de Richard Gasquet à la Sud Arena.. Dans la dernière ligne droite du mercato hivernal, à l’heure où le MHSC jouait une partie de son avenir compromis en Ligue 1, l’un des hommes clés du secteur sportif avait choisi d’être le témoin du déclin inexorable du « petit prince du tennis français ». Avant son propre crépuscule ? Au moins sur son accréditation figuraient l’intitulé « directeur sportif », une nomination qu’il ne porte plus dans les faits depuis belle lurette, et une vignette rouge « VIP » qui a plutôt connotation de « very ineffective person » pour un élément dont le poste est devenu fictif à Grammont. Surtout, l’ancien enfant de la Paillade bénéficie d’une étonnante mansuétude de la presse et des supporters au regard de ses piteux états de service. Comme s’il ne fallait pas prononcer le nom du « Voldemort » de la région, alors qu’à une centaine de kilomètres de là, un Mehdi Benatia, ultra investi (presque trop) dans ses fonctions, enchaîne les interventions médiatiques pour exposer sa vision du foot.

(Photo by Alexpress/Icon Sport)

Tandis que la voix d’un Ghislain Printant porte loin, très loin, jusqu’aux portes de l’Écusson, celle de Bruno Carotti s’astreint désespérément aux frontières du cercle intime de l’état-major montpelliérain. Cercle dont il n’est d’ailleurs plus en odeur de sainteté, d’après les révélations de « L’Equipe » du week-end, qui rapporte qu’il aurait perdu tout crédit aux yeux de Laurent Nicollin. Celui-ci réfléchirait même à l’idée de promouvoir Jean-Louis Gasset comme directeur du football, sans doute par pure méritocratie pour un « pompier de service » qui allume les feux de détresse au lieu d’éteindre l’incendie depuis sa prise de fonctions. Le symbole d’une organisation à la dérive qui mange grassement sur la tête de ses fidèles supporters

Mais, après tout, à quoi sert vraiment un Bruno Carotti sans aucun pouvoir décisionnel ? Est-ce parce qu’il a fini par montrer ses limites qu’il a été muselé par le sommet de l’organigramme du MHSC ? Puisque l’on doit le juger uniquement sur les résultats, jetons un œil sur la fenêtre de la dernière période de transferts. Andy Delort ? Un ancien de la Paillade dont il n’était pas prêt à pardonner la sortie houleuse mais que Jean-Louis Gasset lui a imposé sous le nez. Nicolas Pays ? La solution de la facilité pour l’ex-bourreau des héraultais en Coupe de France dont il n’a pas eu besoin d’activer ses maigres réseaux pour s’offrir les services, sous l’insistance du coach. Bamo Meité ? La prime de l’acharnement pour s’arracher, après des mois de négociations, la signature d’un défenseur central lui aussi désiré par Gasset, qui ne correspond plus au profil (ni en terme de poste naturel ni en rythme) dont a besoin l’équipe en ce moment. Les indésirables Jordan Ferri et Wahbi Khazri ? Zéro force de persuasion et aucune connivences avec d’autres dirigeants que son habituel circuit d’intermédiaires privilégiés pour se délester de leurs émoluments encombrants. Les autres noms sortis de son carnet à spirales de 2 pages ? Du déjà vu, du régurgité, du cramoisi, qui donne du grain à moudre aux détracteurs du MHSC et à tous ceux qui collent une étiquette de consanguinité sur cette institution autrefois familiale. C’était une autre époque, celle où « Loulou » alignait les vétérans bedonnants dans son équipe corpo et pas sur les terrains de Ligue 1. Car, aujourd’hui et plus que jamais, ici c’est la Panade !

Article proposé par Raphaël Gioia. Un grand merci pour sa participation au site.

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